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Résultats financiers 2007 : BP : des résultats en ligne le Groupe Banques Populaires publie des résultats en droite ligne des prévisions du marché. Le constat est le même au
le Groupe Banques Populaires publie des résultats en droite ligne des prévisions du marché. Le constat est le même aussi bien pour le GBP, pour le Crédit populaire du Maroc que pour la Banque Centrale Populaire, organe du groupe coté à la Bourse. Ayant organisé sa rencontre avec la presse et les analystes deux semaines après ses confrères, le groupe Banques Populaires ne peut échapper au benchmark. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a un certain décalage avec eux. D'abord concernant le résultat net part du groupe, le GBP affiche une progression de 6% à 2,37 milliards de DH. Alors que le résultat net de la BMCE Bank enregistre une progression de 55%, atteignant 1,4 milliard de DH durant l'exercice 2007, contre 905 millions en 2006. De son côté, Attijariwafa bank a publié un bénéfice net d'impôt de 2,7 milliards en hausse de 15%. Mais cette différence dans l'augmentation relative du bénéfice s'explique selon les responsables du Groupe par des produits exceptionnellement élevés au cours de l'exercice 2006 et des charges non-courantes constatées en 2007. En effet, 2006 a été la première année de consolidation des filiales africaines, ce qui lui avait permis d'enregistrer l'une des meilleures croissances de résultat du secteur. De même, en 2007, le groupe a voulu profiter de la possibilité encore offerte par la loi fiscale de constater des provisions pour investissement. Cet avantage prend fin en effet en 2008, du coup, la banque a constaté quelque 300 millions de provisions pour investissement, d'où le ralentissement constaté dans le résultat net de la banque. Outre ce constat, les autres indicateurs de la banque ont poursuivi leur évolution de manière plus que considérable. En effet, le Produit Net Bancaire du GPB a progressé de 13,9% au cours de l'exercice 2007, passant de plus de 6 milliards de DH en 2006 à 7 milliards de DH en 2007. Et là aussi, la BP n'échappe pas à la comparaison. Ainsi, on se rappelle que la BMCE Bank avait dégagé un PNB de 4,5 milliards de DH, en croissance de 24%, et qu'Attijariwafa bank a réalisé un PNB de 8,8 milliards de DH en 2007, soit une croissance de 18,6% par rapport à 2006. L'évolution du PNB s'explique par «une évolution satisfaisante du résultat des opérations de marché qui s'apprécie de 13,9%, de la marge sur commissions qui gagne 30,9% et de la marge d'intérêt qui s'améliore de 9%». C'est surtout concernant la marge d'intérêt que la banque réalise une performance moins importante que les concurrents. Puisqu'à ce niveau, Attijariwafa bank comme la BMCE Bank ont réalisé chacune une progression de 21% de leur marge d'intérêt. La Banque Populaire serait-elle plus touchée par la baisse des taux d'intérêt dont elle est la principale initiatrice ? On serait tenté de le croire. Pourtant, le groupe a annoncé depuis quelques exercices de réorienter son portefeuille vers des produits plus rentables que les obligations d'Etat, ce qui est le cas. Puisqu'il continue de collecter des dépôts de plus en plus importants alors que la part de bons du Trésor dans ses actifs est en légère baisse, bien qu'il soit le premier Intervenant en Valeur du Trésor (IVT) du Royaume. En effet, les dépôts de la clientèle de la banque ont augmenté de 18% se situant à 132 milliards de DH à la fin décembre 2007. Cependant, la Banque Centrale Populaire réalise de bien meilleures performances que la concurrence dans les autres composantes du PNB, à savoir la marge sur commission et les opérations de marché. En effet, chez Attijariwafa bank, elles ont même connu une baisse très importante en passant de 1,55 à 1,1 milliard de DH alors qu'elles s'apprécient de 14% chez la BP. A l'image de la concurrence, les charges d'exploitation de la banque sont affectées par les efforts d'investissements. En effet, cette année, le groupe s'est doté de 81 nouvelles agences, contre 84 pour Attijariwafa bank. Il était donc normal que le coefficient d'exploitation de la banque se détériore légèrement. Ce dernier passe ainsi de 41,4% en 2006 à 43,8% en 2007. Chez Attijariwafa bank également, les charges d'exploitation ont crû de manière plus rapide que le PNB, occasionnant une détérioration de cet indicateur. Les charges d'exploitation ont progressé de 22%. Cet effort d'investissement permet de consolider les autres acquis de la banque. L'activité retail a connu une croissance importante grâce à la forte mobilisation des équipes commerciales et à la politique de proximité engagée par le Groupe. En effet, la forte dynamique commerciale conjuguée à la stratégie de bancarisation prônée par le Groupe ont permis d'enregistrer une progression de 325 000 nouveaux clients en 2007, portant le portefeuille à plus de 2.6 millions de clients, porteurs de plus d'un million de cartes monétiques. Acteur de référence dans le financement des différents secteurs économiques, le Groupe Banques Populaires a renforcé ses crédits à l'économie de +39,7 %, ce qui lui a permis d'accroître sa part de marché de 1,5 point à 20,4 %. Les crédits aux particuliers ont, pour leur part, connu une progression de +22,4 à 29,2 milliards de DH, consolidant la position de leader de la banque sur ce segment, tant au niveau des crédits à la consommation que des crédits immobiliers, avec des parts de marché de respectivement 37,6% et 25,8 %. Il a également conforté son positionnement sur le marché corporate et confirmé son ambition d'accompagner les entreprises dans le financement de leurs différents projets de développement. Au cours de l'année 2007, le Groupe a sans cesse innové avec des produits nouveaux et des solutions sur-mesure pour répondre aux besoins de toutes les entreprises. Une stratégie gagnante, matérialisée par une progression de + 50,6% soit 19 milliards de DH de plus en crédits aux entreprises. Concernant la banque d'investissement, le GBP a poursuivi sa stratégie de développement au niveau de toutes les activités. Durant l'exercice 2007, son intervention sur le marché de capitaux s'est accrue avec un encours de 46,7 milliards de DH, consolidant son 1er rang sur ces activités avec une part de marché de 32,6% et des résultats en forte progression (+34,6%). Le cap de la croissance maintenu Le produit net bancaire de la BCP a enregistré une progression de 17,4% à 1,3 milliard de DH, grâce à une croissance de la marge sur commissions de 65,2% (112 millions de DH). Le résultat net part du groupe s'est établi à 632 millions de DH contre 745 millions de DH en 2006; une évolution liée aux produits et charges non récurrentes en 2006. Au niveau de l'activité, les dépôts de la clientèle corporate ont enregistré une progression remarquable de 103,9 %, avec un additionnel de 5,1 milliards. Les crédits à l'économie ont quant à eux augmenté de 6,1 milliards de DH. Le total bilan consolidé s'est élevé à 84,6 milliards de DH, contre 79,4 milliards de DH en 2006, en accroissement de 6,5 %.