Business Europe (association patronale européenne), la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et EuroCham Maroc ont adopté un « Pacte de modernisation du commerce et de l'investissement entre l'Union européenne (UE) et le Royaume du Maroc». Le document appelle à une modernisation du cadre des relations commerciales et d'investissement UE-Maroc, qui est attendue depuis longtemps et doit être capable de libérer le potentiel économique inexploité de ce partenariat afin de soutenir une reprise économique post-pandémique effective et durable. Dans ce cadre, Pierre Gattaz, président de Business Europe, a noté que : « L'accord d'association UE-Maroc a été signé en 2000 : dès lors le monde a changé et il faut adapter notre accord aux réalités commerciales du 21ième siècle et aux besoins des entreprises dans des domaines importants comme l'économie digitale ». Lire aussi | Le nouveau bloc anglo-saxon bénéfique au Maroc Pour sa part, Chakib Alj, président de la CGEM, a souligné que « L'UE est un partenaire commercial naturel et fiable du Maroc. Il est important aujourd'hui de donner un nouveau souffle à cette relation afin de bénéficier ensemble des opportunités qui se présentent, liées notamment aux chaînes d'approvisionnement, alimentaires en particulier, ainsi qu'à nos priorités en matière de durabilité ou encore de numérique ». Enfin, Edwin Sluismans, président de l'Union des Chambres de Commerce et d'Industrie Européennes au Maroc (Eurocham Maroc), a insisté sur « Le fort potentiel de développement du commerce bilatéral que représente, pour les entreprises des deux bords de la Méditerranée, cette libéralisation et simplification des échanges prévues dans le futur Pacte de Modernisation ». Lire aussi | Coronavirus. Un nouveau vaccin administré par voie nasale commercialisé dès 2023 Ainsi, pour les trois organisations, la modernisation de l'accord d'association UE-Maroc devrait mettre l'accent sur huit piliers à savoir : * La facilitation de l'investissement et l'amélioration de l'accès au marché pour des investisseurs dans des secteurs prioritaires tels que les énergies renouvelables, l'agroalimentaire ou les services numériques ; * La réduction des barrières non tarifaires pour les produits industriels et la reconnaissance mutuelle des réglementations et des standards pertinents ; * La libéralisation et facilitation du commerce, des services et du transport ; * La création d'un cadre pour la reconnaissance mutuelle de certaines qualifications professionnelles ; * La facilitation du commerce et de l'intégration régionale et continentale ; * La création de « one stop shop administratifs » pour les PME afin de promouvoir leur participation aux échanges entre l'UE et le Maroc ; * La promotion et la facilitation du commerce en produits agroalimentaires ; * L'amélioration du climat des affaires.