Après un début de semaine marqué par des tensions diplomatiques entre le Maroc et l'Espagne, la crise semble s'apaiser petit à petit. Après le ministre français des Affaires étrangères, c'est au tour du Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, l'espagnol Josep Borrell Fontelles, de louer le partenariat avec le Maroc. Sur son compte twitter, il précise qu'il a eu une discussion honnête avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. « Notre but est d'adresser ensemble les défis auxquels nous faisons face, de trouver une solution pour surmonter les tensions actuelles et préserver le partenariat solide UE-Maroc que nous avons construit au cours des années », a tweeté le responsable. Lire aussi | Coronavirus : l'OMS remet en question le bilan officiel des décès au niveau mondial Discussion honnête avec le Ministre @Bourita. Notre but est d'addresser ensemble les défis auxquels nous faisons face, de trouver une solution pour surmonter les tensions actuelles et préserver le partenariat solide UE – Maroc que nous avons construit au cours des années. — Josep Borrell Fontelles (@JosepBorrellF) May 20, 2021 De son côté, Nasser Bourita estime l'Espagne tente d'utiliser ce qui s'est passé dans le préside occupé de Sebta comme « le salut pour sortir du débat réel » sur la crise maroco-espagnole relative à l'accueil par Madrid du dénommé Brahim Ghali, poursuivi pourtant pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité, viol et violations des droits de l'homme. « L'Europe ne nous donne même pas 20% du coût que le Maroc assume dans la lutte contre la migration clandestine », a-t-il dit, précisant que les événements de ces derniers jours ont montré que 99% de l'effort de lutte est fait par le Maroc contre « rien de l'autre côté », a affirmé Nasser Bourita, qui a rejeté les accusations de chantage de l'Espagne contre le Maroc « qui mobilise ses forces de sécurité et qui paie de son budget pour préserver son voisinage ».