Les non-voyageurs peuvent désormais s'orienter vers les laboratoires privés agréés pour le test. Cerise sur le gâteau : les résultats des tests seront rendus dans un délai de 24 heures suivant les prélèvements oro/naso-pharyngés et/ou sanguins. Jusque-là, seulement une vingtaine de laboratoires privés d'analyses de biologie médicale, répartis sur quelques villes du Royaume, avaient été autorisés par le ministère de la Santé. Et puis, seuls les voyageurs pouvaient s'orienter vers ces opérateurs privés agréés pour le test de dépistage de la covid-19. Les non-voyageurs devaient obligatoirement se diriger vers les hôpitaux publics dont ils relèvent même si certains labos privés agréés pour le test, assaillis par les demandes, avaient fini par ouvrir leurs portes aux non-voyageurs. Entre rendez-vous, formalités administratives et dépistage, l'opération pouvait prendre plusieurs jours. La pression était telle que certains opérateurs privés ont dû engager du personnel supplémentaire. Il faut qu'entre les demandes des entreprises, surtout après la fin des congés estivaux et la psychose des contaminations, les labos privés sont fortement sollicités. Aujourd'hui, le ministère de la Santé vient de mettre à jour son cahier des charges fixant les exigences pour la réalisation du diagnostic de diagnostic au niveau des opérateurs privés. On apprend à travers cette circulaire adressée le vendredi 12 septembre aux directeurs régionaux de la Santé que cette deuxième version du cahier des charges « instaure la sérologie du SARS-COV-2 dans les laboratoires privés et étend le diagnostic moléculaire et sérologique de la covid-19 aux voyageurs, aux étudiants et au personnel des entreprises et des administrations ». Lire aussi|Coronavirus : Kénitra et Mehdia retournent en confinement Autre bonne nouvelle : les résultats des tests doivent être rendus dans un délai de 24 heures suivant les prélèvements oro/naso-pharyngés et/ou sanguins. A noter qu'à Casablanca, ce délai dépassait presque systématiquement les 72 heures. Selon le ministère de la Santé, « ces révisions et mises à jour, s'avèrent nécessaires pour améliorer la contribution des laboratoires privés dans la prise en charge de la covid-19 ». Le département de Khalid Ait Taleb n'entend pas s'arrêter là pour davantage impliquer les opérateurs privés. Il cherche à intégrer d'autres labos privés. Pour cela, il invite les laboratoires privés à formuler une demande d'autorisation aux services compétents du ministère de la Santé (Institut National d'Hygiène). Lire aussi|Tourisme : les opérateurs pris à leur propre piège