La baisse du nombre de cas de contamination au coronavirus au Maroc ne devrait pas être considérée comme un début de la fin de l'épidémie. Dans son édition de ce mercredi 29 avril, L'Economiste appelle à la prudence dans la gestion de l'épidémie du coronavirus. La tendance baissière « des cas de contamination de ces derniers jours est, certes, positive, mais il n'y a pas vraiment de quoi jubiler », écrit le quotidien. Et de préciser qu' »en regardant l'historique du nombre d'infections, l'évolution reste très erratique. Pour la mathématicienne, spécialiste de l'intelligence artificielle, Hajar Mousannif, cette semaine est décisive. Si la baisse se maintient sur au moins une semaine, nous pourrions « peut-être » espérer un début d'inversement de tendance. Cela dit, rien n'est acquis d'avance! Gare aux faux espoirs, la prudence reste de mise ». Lire aussi : Déconfinement : Faire confiance au peuple Dans le même sens, « un déconfinement précipité serait fatal », signale Al Massae d'aujourd'hui. La situation pandémique au Maroc reste maîtrisée, grâce aux mesures préventives entreprises par le Royaume sous Hautes Instructions Royales et grâce aux efforts du personnel soignant, a assuré le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb. Lire aussi : Déconfinement : Benchaâboun livre des détails sur la stratégie Le ministre, qui s'exprimait dans un entretien accordé à la première chaîne « Al Aoula », a noté, en revanche, que personne ne peut prévoir l'évolution de la pandémie, soulignant qu'il est peu rationnel d'évoquer le déconfinement dès maintenant car il s'agit d'étudier la situation pandémique avant de décider de lever l'état d'urgence sanitaire, qui peut être une décision fatale.