‘'Le Comité de la vérité et de la justice'' s'est fendu d'un communiqué qui critique de façon virulente le verdict prononcé à l'encontre du journaliste Tawfiq Bouachrine, condamnant vivement la Justice, qui selon lui, se trouve entre les mains du pouvoir qui s'en sert pour dissimuler ces violations flagrantes de la loi''. Le Comité a estimé que le jugement rendu contre Bouachrine était ‘'inique et cruel'', avançant que la justice était convaincue de la vérité mais rejeté les demandes de la défense qui plaidait pour l'acquittement de son client. Et ce n'est pas tout. Ledit comité ne s'est pas arrêté à ce stade, mais a usé de propos insultants à l'égard de la justice marocaine, l'accusant de politiser l'affaire et de bafouer la liberté d'expression dans le pays. Pis encore, le communiqué rendu public par ce comité a accusé vertement à la fois la justice et le pouvoir de se servir d'un agenda étranger ‘'au détriment des aspirations du peuple marocain''. Il s'agit d'accusations flagrantes qui exigent une enquête urgente, d'autant plus que ces accusations portent atteinte à la stabilité et à l'unité intérieure du pays. Il semble que le responsable de la rédaction de ce rapport et des accusations graves portées contre le pouvoir judiciaire n'est autre que Abdelali Hamieddine, qui est actuellement présumé impliqué dans l'assassinat du citoyen ‘'Benaissa Ait El Jid'', avec la complicité de l'acteur associatif Khadija Riadi, qui cherche des bâtons de soufre, où qu'ils soient, pour enflammer les questions des droits de l'Homme au Maroc. Il est clair à travers ce discours porteur de lourdes accusations et insultes que le parrain principal dudit Comité nourrit des objectifs spécifiques et précis qui n'ont rien à voir avec l'affaire du journaliste Tawfiq Bouachrine. Abdelali Hamieddine, membre du parti au pouvoir (PJD), ne cherche pas derrière son soutien à un condamné à une peine de prison à soutenir Tawfiq Bouachrine, mais plutôt, il aspire faire chanter l'Etat et le pouvoir judiciaire pour se soustraire à la règle de son procès dans l'affaire de l'assassinat de l'étudiant Ait Jid. Preuve en est, Hamieddine a gardé le silence pendant des mois en évitant de parler de son ami qui croupit dans la prison, qu'après que la Cour de Cassation ait rendu son jugement rejetant son acquittement dans l'affaire de l'assassinat d'Ait Jid. La question qu'on doit courageusement poser en réponse aux manœuvres de Hamieddine qui ne vont certainement pas s'arrêter de jour au lendemain, vu l'amour qu'il porte aux idées populistes, concerne l'ancien bâtonnier Mohammed Khalifa et l'ancien secrétaire général du PPS Smail Alaoui, tous deux habités par le rêve d'une nouvelle gloire dans l'exercice politique et d'un retour triomphal à la vie partisane. La question qui se pose est comment épousent-ils ces accusations gonflées alors qu'ils ont joint le comité de défense du prisonnier condamné pour violence sexuelle et traite d'êtres humains.