Le roi Mohammed VI accompagné du prince héritier Moulay El Hassan, a pris part, dimanche au palais de l'Elysée, à un déjeuner offert par le président français, M. Emmanuel Macron en l'honneur des chefs d'Etat et de gouvernement participant à la cérémonie internationale de commémoration du centenaire de l'Armistice. Plus qu'un témoignage de l'amitié qui lie le Maroc et la France depuis plusieurs siècles, la participation du Souverain à cette cérémonie, qui s'est déroulée à l'Arc de Triomphe, est un hommage aux vaillants soldats marocains qui avaient combattu pour les idéaux de liberté et de paix pendant la première guerre mondiale. En reconnaissance à leur bravoure et leur héroïsme, les régiments marocains, qui ont également combattu lors de la seconde guerre mondiale (1939-1945), faisaient partie des unités les plus décorées et les plus distinguées. C'est là certainement un important travail de mémoire qu'il importe d'entretenir pour maintenir vivace le souvenir de ces hommes courageux qui ont fait don de leurs vies pour repousser le mal, défendre la dignité des hommes et faire triompher les valeurs communes de liberté, de démocratie et de justice. La commémoration du Centenaire de l'Armistice du 11 novembre 1918 invite les générations montantes à tirer les meilleures leçons du passé pour édifier un avenir sûr, prospère et paisible. Près de 70 chefs d'Etat et de gouvernement, dont les présidents américain et russe, ont commémoré au pied l'Arc de Triomphe à Paris le centenaire de l'armistice. Donald Trump, Angela Merkel, Vladimir Poutine, le roi Mohammed VI, Recep Tayyip Erdogan, Justin Trudeau… ont assisté peu après 10H00 GMT à une grande cérémonie sous l'Arc de Triomphe, en haut de la célèbre avenue des Champs-Elysées, sous lequel gît le soldat inconnu et brûle perpétuellement sa flamme du souvenir, rappelant l'ampleur d'un conflit aux 18 millions de morts. Le président français a prononcé un discours, conjuguant mémoire de la Grande guerre et affres contemporains. ‘'Additionnons nos espoirs au lieu d'opposer nos peurs'', a-t-il lancé aux 72 leaders mondiaux les exhortant au ‘'combat pour la paix'' en refusant ‘'le repli, la violence et la domination''.