Le ministère de la Culture et de la Communication a adopté, dans le cadre de sa stratégie dans le domaine cinématographique, une nouvelle approche en vue d'attirer davantage de productions cinématographiques étrangères. Cette stratégie vise à promouvoir les partenariats dans le secteur, renforcer le système de soutien aux films marocains, attirer les investissements étrangers en plus de promouvoir l'image du Royaume en tant que destination de tournage et de projection, indique le ministère dans un communiqué. Lors d'une visite au chantier du village cinématographique international à Ouarzazate, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed El Aaraj, a souligné l'importance de l'engagement de tous les acteurs concernés, sur la base d'une approche participative, dans la réhabilitation et le développement de ce secteur dynamique, souligne le communiqué. Il s'agit également, d'ouvrir de nouvelles perspectives devant l'industrie cinématographique marocaine, le but étant de faire du Royaume un hub régional et international de l'industrie cinématographique. Dans ce cadre, le ministre a fait savoir que son département entend élargir le champ de l'aide publique pour inclure les productions cinématographiques étrangères, compte tenu de leur apport positif en termes de promotion de l'image du Maroc au niveau international, l'attraction des investissements étrangers dans le domaine cinématographique, le transfert du savoir-faire ainsi que la création de postes d'emploi au profit des ressources humaines opérant dans le secteur, relève la même source. Il convient de rappeler que, le ministre avait indiqué, lors d'une réunion du conseil d'administration du Centre Cinématographique Marocain en juillet dernier, que le total des investissements étrangers dans le domaine de la production cinématographique au Maroc en 2017 s'est établi à près de 496,8 millions de dirhams. Ce montant a été dédié à la production de 27 longs métrages, 6 courts métrages, 9 séries télévisées et 56 films documentaires, ainsi que plusieurs vidéos clips, spots publicitaires et films institutionnels, avait précisé le ministre.