C'est comme dirait-on la nouvelle approche du ministère marocain de la Culture et de la communication. Dans son élan d'action et d'exécution, le ministère de tutelle -département communication- entend poursuivre ses efforts «visant à organiser, soutenir et rationaliser la gestion du secteur cinématographique national», annonce un communiqué de l'institution. C'est dans ce sens que ledit département œuvre en prenant des mesures nécessaires contribuantes et censées faire du cinéma marocain «une industrie cinématographique créative, de qualité et reflétant l'identité marocaine», poursuit la même source. Le ministère compte de ce fait promouvoir les partenariats dans ce secteur, mais aussi consolider le système existant de soutien aux films et attirer les investissements particulièrement étrangers afin de redorer le blason et l'image du Maroc comme destination à la fois de tournage, mais aussi de projection. Pour y arriver, la tutelle prend l'initiative de mettre en place des projets jugés qualitatifs notamment sur le point juridique comme celui relatif à la réorganisation du Centre cinématographique marocain. Une réorganisation qui permettra au centre de promouvoir l'industrie cinématographique nationale et de développer ses activités afin de gagner les paris liés au professionnalisme, à la compétitivité et à l'organisation. Ainsi, les mesures juridiques mises en avant par le ministère concernent également l'élargissement de l'aide publique à la production nationale pour inclure la production étrangère, dans l'objectif de promouvoir l'image du Maroc au niveau international. De quoi motiver les fameux investissements attendus dans le secteur de la production cinématographique, mais aussi pour créer des opportunités d'emploi et développer l'expertise des ressources humaines du secteur. Par ailleurs, et lors de sa visite au chantier du village cinématographique international de Ouarzazate, le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed El Aaraj, a souligné l'importance de la participation de tous les acteurs concernés, dans le cadre d'une approche participative, à la mise à niveau et au développement de ce secteur vital, afin d'ouvrir de nouveaux horizons à l'industrie cinématographique nationale et faire de notre pays un pôle d'attraction régional et international pour l'industrie cinématographique.