Cette mise au point intervient suite à la publication par la section d'un syndicat de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima d'un communiqué contenant nombre d'allégations liées aux conditions et circonstances d'audition par la police judiciaire d'un professeur dudit Centre. La préfecture de police de Tanger dément de manière catégorique avoir arrêté un professeur du Centre régional des métiers de l'éducation et de la formation de Tanger ou l'avoir soumis à une quelconque procédure de privation de liberté. Dans une mise au point parvenue à la MAP, la préfecture de police précise que le service préfectoral de la police judiciaire de Tanger a reçu, le 19 mars, des instructions du parquet général près le Tribunal de Première instance de la même ville pour ouvrir une enquête sur les tenants et aboutissants de la publication sur un compte Facebook au nom du mis en cause, de la photo d'une femme syrienne, accompagnée d'un commentaire sur son agression dans la ville de Jerada, tout en procédant à la perquisition de son domicile. En exécution de ces instructions, ajoute la même source, la brigade de la police judiciaire a contacté directement, le 20 courant, l'administration pédagogique du Centre régional des métiers de l'éducation et de la formation, en la personne du vice-président du Centre, qui s'est chargé de convoquer le professeur concerné à son bureau en vue de lui remettre une convocation pour se présenter au siège de la police judiciaire afin de recueillir sa version des faits, et ce contrairement aux allégations contenues dans le communiqué précité au sujet de "l'arrestation de ce dernier à l'intérieur de la salle de cours et devant ses étudiants". De son côté, après avoir été informé de l'objet de la convocation et du contenu des instructions du Parquet, le mis en cause s'est montré disposé à accompagner les éléments de sûreté en vue de procéder à la perquisition de son domicile et recueillir son témoignage sur le champ, chose qui est confirmée par ses déclarations telles que consignées dans les procès-verbaux de son audition et de la perquisition, et sur lesquels il a apposé son accord en signant de ses mains, sans formuler aucune objection ni réserve, souligne la mise au point. Tout en affirmant que l'ensemble des procédures entamées par les services de la police judiciaire ont été réalisées dans le respect total des droits et des garanties légales du mis en cause, et sous la supervision permanente du parquet compétent, la préfecture de police de Tanger dément de manière catégorique avoir arrêté le professeur ou l'avoir soumis à une quelconque procédure de privation de liberté, sachant que le parquet général avait émis le jour-même ses instructions pour le déférer en état de liberté le 26 mars.