Au Zimbabwé, les militaires ont pris le pouvoir et nient avoir mené un coup d'Etat. Le président Robert Mugabe affirme être détenu dans sa résidence. Les évènements se sont baclés en une nuit au Zimbabwé. Un militaire s'est adressé, la nuit du mercredi 14 novembre, au peuple zimbabwéen, à la télévision nationale, en affirmant que l'armée contrôlait la situation dans le pays et qu'il ne s'agit pas « d'un coup d'Etat militaire contre le gouvernement ». Les routes menant aux principaux bâtiments gouvernementaux ont été bloquées par des véhicules blindés et des soldats. Le Parlement et des bureaux de la présidence ont été encerclés. L'armée a affirmé s'en prendre uniquement aux criminels qui entourent le président. « Nous voulons assurer la nation que son excellence, le président de la République du Zimbabwe, chef de l'Etat, du gouvernement et des forces défense du Zimbabwe, le camarade Robert Gabriel Mugabe et sa famille, sont sains et saufs, et leur sécurité garantie » a affirmé à la télévision nationale, le général Sibusiso Moyo, porte-parole des Forces de défense du Zimbabwe (ZDF). Pour sa part, le président sud-africain Jacob Zuma a indiqué qu'il a contacté Robert Mugabe par téléphone, ce mercredi 15 novembre, at qu'il a dit être détenu à sa résidence mais qu'il allait bien. Il a par la suite annoncé dans un communiqué qu'il a envoyé la ministre de la Défense et des Anciens combattants, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, et le ministre de la Sécurité d'Etat, Bongani Bongo, au Zimbabwe pour rencontrer le président Robert Mugabe et l'armée zimbabwéenne.