Au nom de Nasser Zafzafi, la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) dément l'implication du prisonnier dans l'affaire de la lettre, rendue publique par son avocat Mohamed Ziane « selon les dires ». Dans un communiqué de la DGAPR, le leader du Hirak infirme toutes relations avec ladite lettre. Sur cela, la délégation compte poursuivre en justice Mohamed Ziane. Pour sa part, la direction d'Oukacha confirme, qu'avant chaque rencontre entre les détenus et leurs avocats, les responsables s'assurent du bon déroulement des entretiens. L'administration casablancaise veille à remplir toutes les conditions logistiques, matérielles et juridiques pour assurer un jugement équitable dans l'affaire du RIF, précise la DGAPR dans le communiqué. De même, Zafzafi était soigneusement fouillé, avant et après sa rencontre avec maître Ziane, précise le communiqué . Mettant en avant l'article 68 de la loi 23-98 relative à l'organisation et au fonctionnement des établissements pénitentiaires.