A en croire le site du journal espagnol « as », le roi Mohammed aurait sollicité le soutien de son homologue espagnol Felipe VI pour organiser conjointement la Coupe du monde en 2026, pour laquelle Les Etats-Unis, le Mexique et le Canada sont en compétition. Selon la même source, les deux souverains devraient intégrer dans leur candidature le Portugal, pays avec lequel l'Espagne avait présenté sa candidature pour l'édition de 2022 qui est allée au Qatar, et dont la précédente, celle de 2018 revient à la Russie. Selon le journaliste Joaquin Maroto, le principe de rotation devrait déboucher sur un mondial en Amérique. Les Etats-Unis veulent l'organiser avec le Mexique et le Canada, mais la politique migratoire de Donald Trump pourrait l'affecter. Le président de la FIFA soutient un mondial à cheval entre l'Afrique et l'Europe, entre chrétiens et musulmans, souligne le site selon lequel, Infantino y voit une occasion unique pour montrer que le football peut vaincre les différences, et partant espérer voir la FIFA proposée pour le prix Nobel de la Paix grâce à cette initiative, et qu'elle puisse se débarrasser de son image ternie par la corruption. Angel Maria Villar, président par intérim de la UEFA ne s'est pas prononcé sur l'idée car il doit d'abord être réélu président de la Fédération européenne de football (FEF). Toujours selon « as », le roi Felipe VIU voit d'un bon oeil l'organisation avec ses voisins le Portugal et le Maroc cette compétition, mais seulement si cette candidature a une chance d'aboutir. La décision finale de la FIFA pour l'organisation de l'édition de 2026 n'interviendra qu'en mai 2020. Cette candidature Maroc-Espagne-Portugal sonne comme une musique céleste pour les rois Mohammed VI et Felipe VI, mais également pour Infantino, poursuit le journaliste selon lequel, une telle initiative illustrerait bien l'Alliance des Civilisations. Et de souligner que le fait que le Maroc détienne le record du pays le plus débouté par la FIFA pour organiser le Mondial (1994,1998, 2006 et 2010), pourrait jouer en faveur d'une coupe à cheval entre l'Afrique et l'Europe. L'édition de 2026 sera historique, estime le journaliste selon lequel, ce serait la première à laquelle participeront 48 pays repartis sur 16 groupes de trois sélections.