L'Algérie a été classée 5e pays acquéreur d'armes parmi les « pays en voie de développement » en 2015, selon un rapport publié par le service de recherche du Congrès américain publié le 19 décembre dernier. Le rapport se base sur les données officielles et non-confidentielles relatives aux transferts d'armes (dont missiles, tanks, artillerie, avions de combat) vers les pays en voie de développement depuis les Etats-Unis, la Russie et les autres pays. Dans ce rapport, la catégorie « pays en voie de développement » inclut tous les pays à l'exception des Etats-Unis, de la Russie, des « nations européennes », du Canada, du Japon, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Le Proche Orient a « généralement été le plus grand marché pour les armes » des pays en développement, avec 61,11% des accords entre 2012 et 2015. Dans le rapport, le Proche Orient inclut l'Algérie, Bahreïn, l'Egypte, l'Iran, Israël, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite, la Syrie, la Tunisie, les Emirats arabes unis et le Yémen. La Russie, principal fournisseur de l'Algérie entre 2012 et 2015 Entre 2012 et 2015, l'Algérie a principalement conclu ses accords avec la Russie (9 milliards de dollars) et les quatre pays européens majeurs : France, Royaume-Uni, Allemagne et Italie. Les accords avec ces derniers ont atteint 4 milliards de dollars. Avec la Chine, les accords ont atteint 600 millions de dollars. Au total, les accords ont atteint 13,8 milliards de dollars durant cette période, selon le rapport qui souligne qu'il n'y a eu aucun accord relatif à des achats d'armes entre l'Algérie et les Etats-Unis sur cette période. Entre 2008 et 2011, le total atteignait 4 milliards de dollars, dont 2,7 milliards avec la Russie, 0,8 avec les quatre principaux fournisseurs européens et 0,3 avec la Chine. Aucun accord n'a été conclu avec les Etats-Unis.