Un groupe de parlementaires américains, dirigé par le représentant démocrate Brad Schneider (Illinois), a annoncé vendredi 21 février la réactivation du Caucus bipartite des accords d'Abraham à la Chambre des représentants, a indiqué M. Schneider. L'objectif est «de prolonger les acquis des accords d'Abraham et d'encourager leur extension à de nouveaux pays du Moyen-Orient.» Signés à partir du 15 septembre 2020, ces accords ont permis l'établissement de relations diplomatiques entre Israël et plusieurs Etats arabes, dont le Maroc, les Emirats arabes unis, le Bahreïn ainsi que le Soudan. Cette démarche a profondément modifié l'équilibre régional en créant de nouvelles avenues de coopération économique et en favorisant la stabilité sécuritaire de la région ainsi que les intérêts stratégiques des Etats-Unis et de ses alliés. Brad Schneider a déclaré qu'il était essentiel de maintenir l'engagement du Congrès dans ce processus, soulignant que les accords d'Abraham «avaient marqué un tournant décisif en établissant des relations diplomatiques entre Israël et plusieurs pays arabes.» Il a ajouté que l'expansion de ces accords «était une voie incontournable pour parvenir à une paix durable dans toute la région.» Les représentants Ann Wagner (R-MO), Craig Goldman (R-TX) et Debbie Wasserman Schultz (D-FL) se sont associés à cette démarche afin d'approfondir les liens déjà établis et de favoriser l'adhésion d'autres nations. Ann Wagner a noté que cette décision «était d'une importance capitale pour garantir la stabilité régionale et qu'en rapprochant Israël de ses voisins arabes, l'influence de l'Iran et de ses alliés serait affaiblie.» Craig Goldman a souligné que les accords d'Abraham «étaient un pas décisif dans la diplomatie du Moyen-Orient, établissant une coopération entre des nations auparavant divisées.» De son côté, Debbie Wasserman Schultz a précisé que l'extension de ces accords «était essentielle pour garantir la paix et ouvrir de nouvelles perspectives économiques et sécuritaires à toute la région.» Elle a insisté sur la nécessité «de maintenir une normalisation des relations et de rassembler un soutien large et bipartisan à cette cause.»