Un groupe de parlementaires européens, notoirement acquis aux thèses séparatistes, a tenté d'accéder à Laâyoune sans autorisation préalable ni mandat officiel. À leur arrivée à l'aéroport, ces responsables se sont vu refuser l'entrée sur le territoire marocain et ont été invités, selon la procédure en vigueur qui régit ces cas, à regagner le vol qui les avait acheminés vers les provinces sahariennes, a appris Barlamane.com de ses sources. Parmi les eurodéputés concernés figuraient l'Espagnole Isabel Serra Sánchez, membre du parti Podemos, le Finlandais Jussi Saramo, affilié à l'Alliance de gauche (Vasemmistoliitto) et la Portugaise Catarina Martins, représentante du Bloc de gauche (Bloco de Esquerda). Bien qu'ils siègent au Parlement européen, ces élus n'agissaient nullement dans un cadre institutionnel : aucune décision formelle de Bruxelles ne leur conférait la légitimité d'entreprendre une telle mission. Un déplacement sans cadre officiel Les règles internes du Parlement européen interdisent à ses membres d'effectuer des déplacements en son nom sans mandat explicite. En l'espèce, il s'agissait d'une démarche strictement personnelle, dénuée de toute caution institutionnelle et menée en dehors de tout cadre diplomatique ou parlementaire reconnu. Cette tentative s'inscrit dans un schéma éprouvé de provocation médiatique, régulièrement orchestré par des élus engagés dans des campagnes de dénigrement à l'encontre du Maroc. L'objectif, selon nos informations, n'était nullement d'accomplir une mission parlementaire mais plutôt de provoquer un incident diplomatique en exploitant leur présence illégitime sur le sol marocain pour alimenter une controverse artificielle. Une mise en scène savamment orchestrée Le choix de la date du 20 février ne relève pas de la coïncidence. D'après nos informations, cette manœuvre cherchait à semer la confusion en suggérant qu'elle coïncidait avec une prétendue visite de la présidente de la Commission européenne au Maroc – un déplacement qui, en réalité, ne figurait aucunement à l'agenda officiel. L'opération revêtait ainsi toutes les apparences d'une mise en scène soigneusement calculée, destinée à capter l'attention médiatique et à nourrir des discours hostiles au Maroc sur la scène internationale. Pour mémoire, la commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne demeure l'instance exclusive de concertation sur les questions bilatérales. À ce titre, la démarche des eurodéputés refoulés à Laâyoune constitue non seulement une entorse manifeste aux usages diplomatiques, mais également une violation flagrante des protocoles arrêtés par le Parlement européen lui-même. Grâce à la vigilance des autorités marocaines, cette tentative de provocation a été désamorcée sans heurt. Elle témoigne, une fois encore, de la persistance de manœuvres politico-médiatiques destinées à troubler les relations entre le Maroc et ses partenaires européens, sans pour autant ébranler la constance de ces liens.