Le Maroc, acteur clé dans le développement de l'hydrogène vert, s'inscrit dans une lancée régionale qui voit plusieurs nations du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord accélérer leurs investissements dans ce secteur. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le Maroc, aux côtés d'Oman et des Emirats arabes unis, dépassera ses capacités de production prévues pour 2030. Cette expansion s'inscrit dans une tendance régionale où l'Arabie saoudite devrait représenter 40 % des nouvelles capacités entre 2024 et 2030, suivie de pays comme le Maroc, qui contribuera à hauteur de 44 % pour l'ensemble de la région. L'hydrogène vert, un levier stratégique pour le Maroc Porté par une vision progressive, le Maroc s'est positionné comme l'un des pionniers africains de l'hydrogène vert, notamment grâce à son cadre institutionnel et ses partenariats internationaux. Des projets phares, tels que ceux de la région de Guelmim-Oued Noun et des zones côtières, mettent en avant la stratégie marocaine de localisation de la production, appuyée par des investissements dans les infrastructures et les technologies innovantes. Avec une capacité solaire et éolienne installée en constante augmentation, le Maroc bénéficie de ressources naturelles exceptionnelles pour devenir un leader mondial dans la production et l'exportation d'hydrogène vert. Ces efforts s'intègrent dans une vision plus large visant à réduire les émissions de carbone et à stimuler le développement économique, en attirant des investisseurs de premier plan et en consolidant son rôle sur les marchés internationaux. Le Maroc, tout comme Oman et l'Arabie saoudite, se positionne comme une force motrice dans la transition énergétique régionale, favorisant une coopération accrue et des initiatives locales pour répondre à la demande croissante d'énergie propre à travers le monde. Les futurs projets programmés au Sahara seront d'une portée remarquable.