La brigade régionale de la police judiciaire de Rabat a présenté, jeudi 21 novembre, 22 personnes devant le parquet général près la Cour d'appel de Rabat. Parmi elles figurent des fonctionnaires publics, des gérants d'entreprises et des individus ayant des antécédents judiciaires, soupçonnés de leur implication dans un réseau criminel spécialisé dans la falsification et l'exploitation frauduleuse de documents d'immatriculation de véhicules. Les investigations ont révélé l'implication de deux fonctionnaires du centre d'immatriculation, suspectés d'avoir facilité la falsification de documents pour plus de 300 véhicules. Ces voitures, présumées volées ou introduites de manière illégale depuis l'étranger, ont ensuite été enregistrées à l'aide de documents falsifiés avant d'être revendues sur le marché national. L'enquête a également permis d'identifier un réseau plus large impliqué dans l'importation et la revente illégale de véhicules, notamment en Europe. Les véhicules concernés avaient été déclarés volés ou trafiqués avant leur introduction au Maroc, où ils étaient réimmatriculés à l'aide de faux documents et revendiqués par de nouveaux propriétaires. Les suspects restent en garde à vue dans le cadre de cette affaire sous la supervision du ministère public afin d'approfondir les investigations et de déterminer les responsabilités de chacun. Ces mesures ont pour objectif d'établir les circonstances précises de cette activité criminelle ainsi que ses ramifications à l'échelle nationale et internationale. Les prévenus seront présentés à la justice le jeudi 21 novembre pour répondre des faits qui leur sont reprochés.