Les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc ont enregistré des revenus nets de 16,3 milliards de dirhams au cours des neuf premiers mois de l'année 2024, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Intervenant lors de la séance mensuelle des questions orales consacrée à « la centralité du secteur du commerce extérieur dans le développement de l'économie nationale », M. Akhannouch a relevé que ces revenus représentent une augmentation de 50,7% par rapport à la même période de l'année dernière « qui avait connu une baisse de recettes, à l'instar de tous les pays du monde, notamment les pays africains ». Et d'ajouter que ces IDE, qui ont été annoncés durant les derniers mois, constituent une véritable force d'attractivité pour les investisseurs étrangers, d'autant plus qu'ils seront renforcés prochainement grâce à la Nouvelle charte de l'investissement, notant qu'il s'agit d' »un choix stratégique qui s'est traduit par la signature de plusieurs accords d'investissement importants, notamment l'écosystème de fabrication de batteries électriques, le premier du genre au Maroc ». Nécessitant un investissement de 3 milliards de dirhams, ce projet devrait contribuer à la création de plus de 2.500 opportunités d'emploi, a relevé le chef de gouvernement. De même, il a rappelé que le gouvernement avait signé un mémorandum d'entente avec un acteur international pour la création de la première usine en Afrique de production de batteries de voitures électriques et de systèmes de stockage d'énergie au Maroc avec un investissement d'environ 65 MMDH, ajoutant que « cela contribuera à la création de 25.000 emplois directs et indirects, ce qui met en avant « le leadership et le positionnement du Royaume dans les domaines des industries automobiles ». Eu égard de ce rayonnement régional et international du Maroc en la matière, poursuit M. Akhannouch, le gouvernement est déterminé, sous la Sage Conduite de SM le Roi Mohammed VI, à poursuivre la promotion du secteur de l'hydrogène vert à même de renforcer le positionnement du Royaume en tant que axe mondial de l'énergie durable et levier essentiel pour la création de richesses et d'opportunités d'emploi. Il a souligné, dans ce sens, que le gouvernement a lancé « L'offre Maroc Hydrogène Vert » qui constitue une offre compétitive et stimulante dans ce domaine, avec une approche globale et transparente et une vision claire pour les investisseurs, faisant remarquer que depuis la publication de la circulaire de mise en œuvre de « L'offre Maroc » en mars dernier jusqu'à la tenue, la semaine dernière, d'une réunion du Comité de pilotage, l'Agence Marocaine pour l'Energie Durable (MASEN) a reçu près de 40 demandes venant du monde entier (Amérique, Europe, Asie, Australie et Maroc aussi), couvrant notamment les Provinces du Sud du Royaume. « Cette donne est une preuve concluante des perspectives prometteuses de ce secteur, et de la grande confiance dont jouit le Maroc à l'égard des investisseurs étrangers et marocains dans ce domaine », s'est-il réjoui. Par ailleurs, M. Akhannouch a noté que « les progrès réalisés au cours des deux dernières années constituent une manifestation de la transformation globale de l'économie nationale et le résultat naturel d'un effort continu de l'Exécutif pour répondre aux questions de développement et de croissance durable. Or, le vrai défi à relever reste d'obtenir un bilan très avancé notamment dans les secteurs stratégiques après que le gouvernement ait établi les éléments de base pour bâtir le commerce extérieur du Royaume sur des bases solides et durables ». Et de souligner que le Maroc représente un véritable modèle en matière d'attractivité des IDE « car nous avons œuvré depuis l'investiture du gouvernement à définir des priorités et des programmes, dans le but de développer le secteur industriel, notamment les industries à valeur ajoutée ».