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Pour Paris, le Maroc se positionne «comme un hub stratégique entre l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient, notamment grâce à ses infrastructures de premier plan»
Dans un article publié dans Le Figaro du 29 octobre, la journaliste Clara Galtier explore l'attractivité économique croissante du Maroc en Afrique, particulièrement dans le contexte de la visite d'Etat du président Emmanuel Macron à Rabat. Ce déplacement permet à la France «de consolider sa place de premier investisseur au Maroc et de renforcer les liens économiques bilatéraux» avec le royaume. Le Maroc, a-t-on souligné, se positionne «comme un hub stratégique entre l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient, notamment grâce à ses infrastructures portuaires de premier plan. Tanger Med, le plus grand port d'Afrique», cité comme un exemple de réussite de cette stratégie. Le port traite annuellement environ neuf millions de conteneurs, et renforce l'importance du Maroc dans le commerce international. De plus, le nouveau port de Nador West Med vise à incarner encore cette connectivité en attirant des investissements supplémentaires dans le secteur logistique. La dynamique industrielle marocaine est également un point fort. Le pays est devenu le premier producteur de voitures en Afrique, avec une capacité de production annuelle dépassant les 700 000 véhicules, et aspire à atteindre le million d'unités dans les années à venir. Dans le secteur de l'aéronautique, les exportations marocaines ont crû de 22 % en 2023, soutenues par des investissements dans des zones franches industrielles. La France, en tant que partenaire clé, «contribue à cette croissance avec plusieurs entreprises françaises établies dans ces zones», a-t-on affirmé. Abdelghani Youssou, conseiller à l'Assemblée des Français de l'étranger, met en exergue l'importance de cette coopération qui vient d'être renforcée. Il souligne que sur le plan financier, «le Maroc adopte des politiques favorables aux investisseurs étrangers, avec notamment un régime de convertibilité du dirham et des incitations fiscales dans les zones économiques spéciales.» La visite d'Emmanuel Macron pourrait également renforcer les partenariats dans les technologies de pointe et la finance verte, des secteurs où le Maroc s'affirme comme un acteur innovant. Le Maroc est considéré à large échelle comme «un pôle d'attractivité économique de premier plan en Afrique, un atout pour les entreprises françaises souhaitant accéder aux marchés africains.» La coopération franco-marocaine, notamment dans les secteurs de l'industrie, des infrastructures et des nouvelles technologies, est essentielle pour répondre aux défis de croissance et de diversification de l'économie marocaine, a-t-on noté en substance. Accompagné d'une délégation comprenant plusieurs ministres et représentants d'entreprises françaises, le président Macron veut contribuer à la progression marocaine marquée dans les domaines de l'automobile, de l'agriculture et de l'aéronautique, entre autres. Une visite qui pourrait «redéfinir le rôle de la France au Maroc et, par extension, en Afrique.»