Une enquête pour «violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique» est ouverte sur des soupçons de violences policières à Vénissieux, en France. Une vidéo polémique démontre un homme roué de coups à même le sol par un policier. La police française est à nouveau au centre d'une grave polémique. Les brutalités policières ont déclenché une grande vague de colère et d'indignation populaires. La récente bavure survenue à Vénissieux, survenue le 5 juin, a attisé davantage le désamour entre les citoyens et la police. Dans cette commune de la métropole de Lyon, une vidéo largement diffusée montre un policier frappant violemment un jeune au sol et sans résistance, près d'un bureau de tabac. La scène a suscité un grand émoi et la consternation générale. Des enregistrements similaires montrent un usage excessif des armes de service par des hommes en uniforme, dans une preuve irréfutable du caractère brutal et disproportionné de cette intervention. Le comportement extrêmement violent des éléments de la Brigade spécial de terrain (BST) a fait déchaîner les passions sur les réseaux sociaux. Les usagers ont été unanimes sur le fait que les policiers ont transgressé toutes les lois de la République et toutes les règles éthiques. Face aux violences systématiques de la police, des ONG françaises se sont adressées à l'ONU et à son Conseil des droits de l'Homme pour dénoncer la répression sans précédent ayant marqué les protestation contre la nouvelle loi sur les retraites dans le pays. Outre les accusations de torture et d'usage excessif de la force, la police française est souvent pointée pour des allégations de racisme, de discrimination et d'incitation à la haine et de partialité à l'égard des manifestants pour le soutien de la cause palestinienne. À ce propos, un policier a commis un impair jamais vu en collant une amende à une participante à une marche de solidarité avec Gaza pour la simple raison qu'elle portait un keffieh et un habit traditionnel oriental. Peut-être qu'il s'agit d'une nouvelle notion introduite au Règlement général d'emploi de la police nationale française. La répression policière grandissante n'a suscité bizarrement aucune réaction chez les prétendus défenseurs des droits de l'Homme au Maroc, qui portent généralement le passeport de «Mama Fransa» et constituant l'épine dorsale de la cinquième colonne défendant les principes de la République. Quid des activistes au double passeport qui restent impassibles face à ce déversement de haine et de violence ? À se demander s'il ressent quoi que ce soit envers les victimes de ces exactions. Ce déchaînement de répression suscite-t-il une quelconque aversion chez les habitués des plateaux des chaînes publiques françaises, surtout la tristement célèbre France 24 ? Il semble qu'ils se sont uniquement spécialisés dans les attaques contre le Maroc et ses institutions nationales. Ils accordent à un passe-droit à leur «Mama Fransa». On n'a pas entendu non plus d'autres, qui ne se privent jamais de dénigrer leur pays qui leur a donné généreusement l'opportunité d'enseigner dans ses universités. Mais dès qu'il s'agit de la France, ils tiennent leur langue en pensant à irriguer leurs comptes bancaires. Il est bien évident que les doubles standards sont devenus le crédo de certains droits-de-l'hommsites marocains. Leur seule raison d'être se résume désormais à stigmatiser les services de sécurité marocains pour des affaires de droit commun (viol, harcèlement sexuel ou détournements) sur lesquelles la justice s'est pourtant prononcée.