L'outil antiterroriste marocain est actuellement l'un des plus performants à l'échelle internationale, et s'appuie sur une longue tradition sécuritaire. Dès lors, la réponse globale aux menaces portées contre la sécurité à l'intérieur du Maroc a impliqué largement la gendarmerie — force territoriale aux larges prérogatives — qui s'est révélée un acteur efficace, dont le statut et le domaine de compétences correspondent bien aux paradigmes actuels de la sécurité marocaine, contrairement à ce que prétendent certaines voix mal informées, comme le malfamé Driss Farhane. Selon les sources de Barlamane.com, dans le cadre des structures terroristes démantelées par les services de sécurité depuis 2002, au moins une trentaine de cellules a été démantelée dans le ressort territorial de la gendarmerie royale dans différentes régions du royaume, et plusieurs affaires traitées dans la compétence territoriale de ce corps ont été marquées par la saisie d'armes, de munitions et de produits rentrant dans la confection des engins explosifs. En plus des cellules terroristes, les services de la gendarmerie royale sont souvent mis à contribution dans le cadre des campagnes dissuasives menées en direction des tenants de l'islamisme radical (interpellation, audition, exploitation des produits de perquisition, etc.) Mieux, précisent nos sources, la gendarmerie marocaine est souvent impliquée dans la conduite d'enquêtes transnationales (équipes communes d'enquête, échange de bonnes pratiques, d'informations actualisées). Sur le plan opérationnel, comme dans la lutte antiterroriste, les groupes d'intervention de la gendarmerie nationale ont, également, une capacité de déploiement rapide, à travers des unités intégrées, flexibles et interopérables, et il sied de souligner qu'avant la création du BCIJ et du laboratoire national scientifique et techniques/DGSN, les expertises techniques effectuées sur le matériel suspect (armes, munitions, produits rentrant dans la confection des explosifs, ...) saisi dans le cadre du démantèlement des structures terroristes au Maroc, était effectuées par le laboratoire scientifique de la gendarmerie royale. Driss Ferhane, en affirmant que le pôle DGSN/DGST ne démantèle jamais de cellules terroristes sur les zones rurales sous compétence de la gendarmerie, ignore que la gendarmerie, un dispositif de puissance en matière d'ordre public ainsi que de sauvegarde des personnes et des biens, peut également conduire des opérations sur le terrain, lesquelles ont été saluées par des rapports officiels internationaux, que le maître-chanteur, en mal de visibilité, devrait lire. Par ailleurs, les gendarmeries, surtout la marocaine, font l'objet de sollicitations continues de la part des institutions internationales, et en premier lieu les Nations unies, pour participer au «volet sécuritaire» des diverses missions de maintien de la paix.