Il arrive des moments où Dbibina prend la mesure de la haine des gens, une haine qui les conduit à des extrémités que nul de sensé ne pourrait atteindre. C'est ainsi qu'il se demande quelles sont les raisons qui poussent un type comme Zakaria Boum-ni à se répandre en invectives, insultes, injures en tous genres, et il n'en trouve aucune autre que la folie au sens psychiatrique du terme. Et l'argent. Dbibina avait pourtant bien remarqué l'émergence de ce nouveau métier, très lucratif, de youtubeur, facebooker, instagrammer, Xeur et autre bonimenteur, et même simplement menteur, et il n'a rien à y redire, c'est le nouveau monde, c'est la liberté d'expression 2.0. Et à propos de cette liberté d'expression, Dbibina se remémore cette sage pensée d'Umberto Eco sur la question : ''Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d'imbéciles qui avant ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel''. Bien malheureusement. Et Dbibina, en pensant à Eco, se souvient d'une sagesse arabe qui prévient ''malheur à qui se distingue, même en bien et par le bien !''. Ce dicton est remonté à la mémoire de Dbibina en écoutant les vociférations de Boum-ni sur les services marocains et leurs responsables que ce ''youtubeur'' accuse de riens moins que de félonie et de trahison !Ces mêmes services qui prêtent assistance aux services de tant de pays, qui sont loués par tant de leurs homologues et dont la collaboration est réclamée par tant d'Etats. Tous ces gens de talent ont bien évidemment tort, seul Boum-ni a raison, semble-t-il ! Dbibina se dit qu'il est légitime de critiquer, d'attaquer même, mais même le sordide a ses limites. Alors, quand elles sont franchies, ces limites, Dbibina se dit qu'il faut aller en chercher les causes et les fondements. Pourquoi Boum-ni voue-t-il une telle hargne au Maroc qu'il rejette et qu'il a quitté, aux Marocains qu'il méprise et aux services de sécurité qu'il accable de tous les maux ? Et bien pour l'argent, une simple question de sous. A quoi tiennent les choses et le ''militantisme''... L'histoire, pour triste qu'elle soit, se résume à une demande d'argent formulée et signée par Boum-ni en 2014, du temps où il adorait encore le Maroc, qu'il considérait comme une vache à lait. Il avait donc demandé par écrit une somme de 5 millions d'euros (oui, vous avez bien lu, près de 60 millions de DH) pour couvrir ses besoins de riche fantasmé. Le Maroc n'étant, donc, pas une vache à lait, l'homme accompagné de son épouse avait quand même accepté 10 000 euros. Les preuves sont là, soigneusement documentées. Une fois de retour à Paris, avec 0,2% de ce qu'il avait exigé, il s'est énervé et, sur le plateau de France24, il avait déchiré son passeport, avant d'aller camper devant la Résidence royale en France. Voilà, la hargne et la haine de Boum-ni se réduisent au fric, conclut Dbibina et, du coup, il comprend les motifs de la frustration de l'ancien ''boxeur'' quand il critique l'entrée au Maroc d'un autre youtubeur, repenti, qui avait dit, comme la majorité de ses collègues, des bêtises devant sa caméra, avant de se souvenir de sa marocanité et de son attachement au pays. Alors il est venu à Rabat et a dénoncé les manipulations dont il avait l'objet de la part de certains hystériques se prétendant ''opposants'', comme le voleur/violeur Ziane ou l'islamiste radical Hajib, condamné en Allemagne pour faits de terrorisme. Ce youtubeur, Anwar Dahmani de son nom, est venu, il a dit ce qu'il savait, dévoilant les plans de ces nihilistes et il est reparti. Obnubilé par l'argent, Boum-ni a vu rouge, pensant que Dahmani avait reçu de l'argent. Pourquoi pense-t-il ça ? Parce qu'en 2014, quand il quémandait l'argent au Maroc, il avait proposé de faire une conférence de presse, une vidéo, une déclaration, un écrit, louant le Maroc et faisant la promotion de son image. Pour Boum-ni, quand on dit du bien de quelqu'un, c'est toujours contre de l'argent, d'où sa colère qui ne s'éteint pas, sauf peut-être avec une cure massive de Xanax. Dbibina soupire et sourit jaune, peiné que des gens croient encore aux affabulations fantaisistes de Boum-ni, dont la lecture principale, pense Dbibina, est le héros de bande dessinée Iznogoud, l'homme qui voulait être calife à la place du calife. Depuis, il voit des Iznogoud partout au Maroc ! Et il n'est pas le seul ! L'activité de menteur et de hurleur sur les réseaux fonctionne bien apparemment, et en écho à Boum-ni, voilà l'autre ''opposant'' Driss Farhane, en réalité un escroc condamné en Italie et au Maroc, qui s'en prend aux services marocains et à leurs responsables. Dbibina, dans sa quête des raisons de la profonde imbécilité de certains de ces youtubeurs, a croisé un ''écrit'' de cet homme où il explique que les services du royaume refusent de partager leurs informations sur le trafic de drogue avec les ambassades étrangères. Voilà. Et depuis quand un pays souverain donne-t-il ses informations policières et judiciaires sur ses ressortissants à un pays tiers ? Dbibina en conclut qu'en plus d'être renégat et escroc, Farhane est un idiot inculte et ignare. Mais Dbibina pense aussi à cette phrase de Cicéron, ''à qui profite le crime ?'', et c'est là que ça devient intéressant. Le Maroc qui accueille la CAN25, le Mondial-30, l'assemblée générale d'Interpol 2025, et tant d'autres événements, ce Maroc bien installé et respecté en Afrique, considéré en Europe et partenaire du monde entier, ce Maroc a un ennemi féroce, aussi féroce qu'imbécile, et c'est le gouvernement algérien. Les ''caporaux'' (avec notre estime pour les vrais caporaux) ont montré leur haine viscérale pour le Maroc et pour nos personnalités publiques qui font bien leur travail, comme Nasser Bourita, Abdellatif Hammouchi ou encore Fouzi Lekjaâ, toutes choisies et nommées par le Roi. Il n'en faut pas plus à la junte algérienne pour s'attaquer à tous ces personnages, chaque fois différemment, en mobilisant ce qu'ils appellent leurs services et en distribuant l'argent à tout le monde, pour peu qu'ils disent n'importe quoi sur le Maroc et sur ces personnalités. Anwar Dahmani a indiqué que le prix d'une vidéo, d'une déclaration, d'une conférence de presse varie de 3 000 à 10 000 euros, la qualité important peu. Alors la boucle est bouclée et Dbibina comprend maintenant ce qui anime ces ''opposants'' vidéastes ou ''journalistes'', et ce qui les anime est la combinaison de la haine du Maroc et de l'argent algérien, les deux prouvés par et dans les faits. On peut y ajouter la rancœur de constater une vie ratée, mais ça, Dbibina y reviendra dans une prochaine méditation.