À contre-courant : alors que l'agence suédoise des migrations a déclaré qu'elle réexaminait le permis de séjour d'un Irakien auteur de plusieurs actes de profanation du Coran à Stockholm au cours des dernières semaines, la chaîne YouTube Rifision, pilotée, entre autres, par Maâti Monjib et Fouad Abdelmoumni, connue pour ses contenus diffamatoires, a diffusé une interview avec Salwan Momika; qui a brûlé un exemplaire du Coran à l'extérieur de la mosquée centrale de Stockholm le jour de l'Aïd Al-Adha, un acte que le Maroc était le premier à condamner vivement. Les destructions ostentatoires du livre sacré de l'islam ont démontré, une fois de plus, les liaisons incestueuses entre le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane et certains boutefeux de la gauche radicale, à la solde d'officines étrangères politisées. L'exemple de Maâti Monjib est édifiant à plus d'un titre : suspendu de son université, coutumier des grèves de la faim fictives, il accuse l'Etat de le priver de son poste de professeur à l'Institut des études africaines (IEA) de Rabat pour des raisons extraprofessionnelles. Monjib, condamné pour fraude et atteinte à la sécurité de l'Etat, est aussi sous le coup d'une instruction judiciaire depuis 2019 pour blanchiment de capitaux. Il est interdit de quitter le territoire marocain et ses biens sont gelés. Naufrage moral, scandale sans précédent Les membres d'Al Adl Wal Ihssane (AWI) toléreront-ils le soutien clairement affiché par Monjib et Abdelmoumni à la profanation du coran ? Pour un mouvement qui tient à la notion du sacré ; le scandale est de taille. Omar Iharchan et Hassan Bennajeh, les communicateurs de la « Jamaa » resteront-ils longtemps silencieux face à ces «loups ravisseurs» et autres prédicateurs de mensonge ? En trainant le MUR, le PJD et AWI à dans ce traquenard, Monjib et Abdelmoumni montrent par le fait que le pire ne les rebutent pas. En choisissant d'attaquer les institutions marocaines après leur réaction contre l'autodafé, Monjib, Abdelmoumni et leurs compagnons ont été condamnés par leur propre jugement. Maati Monjib a défendu l'autodafé du Coran à Stockholm après que Rabat eut qualifié cette profanation de «nouvel acte offensant et irresponsable fait fi des sentiments de plus d'un milliard de musulmans, en cette période sacrée du grand pèlerinage à La Mecque et de la fête bénie de l'Aïd Al-Adha», en déplorant «des provocations répétitives, commises sous le regard complaisant du gouvernement suédois». Alors que le chargé d'affaires de Suède à Rabat a été convoqué au ministère marocain des affaires étrangères, une violente polémique a éclaté après des propos de Maati Monjib en faveur de la démarche du réfugié irakien au nom de la violation des interdits religieux. The end is near Rifision a démontré qu'un groupe hérétique outré dans ses conjectures, sans souplesse dans ses raisonnements, artisan de controverse, n'agite pas seulement des questions oiseuses et sans intérêt, mais il menace véritablement les fondements immuables de la société marocaine. La chaîne YouTube promeut des discours qui s'insinuent comme le cancer. Cette pauvre tentative podcastée qui se pique de promouvoir le droit et la justice, ne fait que les corrompre. Ce n'est pas impunément qu'AWI et le PJD vagabondent avec ceux qui méprisent la religion musulmane et ses écrits sacrés. Et s'il n'y a qu'un seul Dieu qui n'est autre que le Créateur du monde ; il n'y a qu'un seul chemin à suivre pour l'obéir. Et même si Rifision s'est empressée de supprimer sans explication l'entretien avec l'auteur de l'autodafé -une lâcheté- les Marocains attendent sans nul doute la réaction de la «Jamaa» et du PJD pour qui la religion est un fonds de commerce sacré.