Le procès, intenté par les autorités marocaines à Ignacio Cembrero, 68 ans, constituait un épisode éloquent de «l'affaire Pegasus» : les preuves qui appuient toute cette affaire n'existent tout simplement pas. Cette semaine, des sources médiatiques ont affirmé que celui qui mène une guerre continue contre le Maroc dans les colonnes d'El Confidencial est enregistré dans les actes civils marocains sous le nom d'Abdelhaq Cembrero. Abdelhaq Cembrero, alias Ignacio Cembrero, a choisi Laâyoune pour inaugurer sa deuxième identité, preuve, s'il en faut, que les principes du sexagénaire sont fluctuants, puisqu'avec cette démarche il reconnaît, contrairement à ses écrits, que le Sahara est un territoire marocain. Pour rappel, la plainte d'Ignacio Cembrero contre le Maroc en Espagne a été classée sans suite, faute de preuves scientifiques. ''Ce dernier a remis son téléphone aux autorités espagnoles qui l'ont fait examiner et constaté que son smartphone n'était nullement infecté par Pegasus ni par un autre malware", a indiqué l'avocat du Maroc. La patrie est clémente et miséricordieuse : le Maroc avait renoncé à réclamer des dommages et intérêts à Cembrero, tandis que ce dernier persiste à accuser le Maroc d'un acte imaginaire.