Ignacio Cembrero, plume controversée aux fréquentations douteuses, a accusé Rabat, sans preuve, de l'avoir espionné via le logiciel espion Pegasus. Devant la justice, il s'expliquera. Audience le 21 novembre. Le Maroc a porté plainte contre Ignacio Cembrero qui prétend avoir été pisté par Rabat. Ce dernier comparaîtra devant un tribunal madrilène le 21 novembre. Cette plainte marocaine contre Ignacio Cembrero a été jugée recevable par la justice espagnoles, avaient indiqué les autorités judiciaires régionales quelques semaines auparavant. Dans sa plainte, que Barlamane.com a pu consulter, le Maroc exige un mea culpa catégorique de ce propagandiste travaillant pour le média en ligne El Confidencial, et qu'il soit condamné par la justice à renier ses accusations et à rembourser aux autorités marocaines leurs frais de justice. «Le Royaume du Maroc n'est pas responsable de l'espionnage d'Ignacio Cembrero ou d'un autre citoyen» et ne «possède pas le programme Pegasus», avait affirmé l'avocat du royaume. Pour rappel, l'enquête menée par un consortium de médias internationaux, sur la base de données obtenues par l'organisation Forbidden Stories et par Amnesty International, a fait l'impasse sur l'implication de pays européens dans le supposé scandale qu'il révélé, en plus des couacs indénombrables des révélations publiées en 2021, non corroborées de preuves concluantes.