Les Cours des comptes du Royaume du Maroc et de la République islamique de Mauritanie ont signé, vendredi à Rabat, un mémorandum d'entente portant sur divers domaines de coopération et visant à intensifier le partage des expériences. Paraphé par Zineb El Adaoui, Premier Président de la Cour des comptes et Hamid Ould Ahmed Taleb, président de la Cour des comptes de la République islamique de Mauritanie, cet accord vise à renforcer la coopération et la coordination entre les deux institutions. Dans une allocution prononcée à cette occasion, Mme El Adaoui a mis en avant l'importance du renforcement de la coopération avec la Cour des comptes de Mauritanie dans divers domaines. En plus des fortes relations fraternelles entre les responsables des deux institutions, la Cour des comptes reçoit les membres de la Cour des comptes de Mauritanie et veille à leur offrir des stages de formation de terrain aux niveaux national et régional, a-t-elle relevé. Lire aussi : Nasser Bourita s'entretient avec le président de l'Assemblée nationale mauritanienne Pour Mme El Adaoui, ce mémorandum d'entente consolidera davantage le partage des expériences dans divers domaines, dont la méthodologie de contrôle et le renforcement des compétences professionnelles, en plus de promouvoir l'échange des outils de travail, ses règles et méthodologies outre la tenue de rencontres de concertation et la réalisation de recherches communes, de conférences, congrès et réunions techniques et scientifiques. De son côté, M. Ould Ahmed Taleb s'est félicité, dans une déclaration à la presse, de la signature de ce mémorandum d'entente, « qui renforcera davantage la coopération entre les deux institutions ». Ce mémorandum d'entente encadre de manière générale la coopération entre les deux cours des comptes, a-t-il noté, soulignant qu'il englobe divers domaines dont la formation, l'échange et le partage des expériences. La Cour des comptes du Royaume a intensifié, ces dernières années, ses relations de coopération avec plusieurs institutions de contrôle financier étrangères, notamment celles des pays africains, avec pour objectifs l'échange d'information, d'expériences et d'expertise, l'organisation de visites ou de séminaires, l'envoi d'experts et l'accueil ou la formation de magistrats.