Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane ne se rendra pas au sommet de la Ligue arabe prévu en novembre à Alger. Il connaîtra également l'absence du souverain de Bahreïn Hamad ben Issa Al Khalifa, le président libanais Michel Aoun et le sultan d'Oman Haïtham ben Tariq, selon des sources médiatiques. Une autre déconvenue pour le régime de Tebboune et son rendez-vous «placé sous le signe de la réunification des nations arabes.» Dans un appel téléphonique au président algérien Abdelmadjid Tebboune, le prince héritier «s'est excusé de ne pas pouvoir participer au sommet arabe», qui se tiendra début novembre à Alger. L'agence de presse saoudienne officielle SPA a évoqué un appel téléphonique entre le prince héritier et le président algérien sans faire mention d'éventuelles recommandations de médecins pour MBS. Cette semaine, le magazine panafricain Jeune Afrique, citant des sources «très bien informées», a affirmé que Mohammed VI «prendra part personnellement» au sommet de la ligue arabe en Algérie, mais cette information n'a pas été confirmée officiellement. Comme nous l'avions précisé auparavant, plusieurs pays arabes voient d'un mauvais œil le raidissement des positions algériennes contre le Maroc. L'Algérie a rompu ses liens diplomatiques avec le royaume en août 2021, accusant Rabat d'«actes hostiles». Une décision qualifiée de «complètement injustifiée» selon les autorités marocaines. En juillet, le roi Mohammed VI a réitéré une main tendue à l'Algérie, en aspirant «à œuvrer avec la présidence algérienne pour que le Maroc et l'Algérie puissent travailler main dans la main à l'établissement de relations normales entre les deux pays». Une main tendue restée sans réponse.