Le compte à rebours a commencé pour le Sommet de la Ligue arabe,, prévu le 1er novembre à Alger. Si le régime algérien misait sur cette réunion au sommet pour redorer son blason à l'international, les prémices d'un ratage commencent à se faire sentir. En effet, un poids lourd de la scène arabe, l'Arabie Saoudite, a fait savoir que son prince héritier, Mohammed Ben Salmane (MBS), n'y prendra pas part. Dans un entretien téléphonique avec Abdelmadjid Tebboune, MBS, a ainsi indiqué être dans l'impossibilité d'y prendre part, « pour cause de maladie ». Arrondissant les angles, l'Algérie a adouci au maximum l'annonce en affirmant, samedi soir, que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu un appel téléphonique « de son frère, son Altesse l'Emir Mohammed Ben Salmane, Prince héritier et président du Conseil des ministres du Royaume d'Arabie Saoudite, pays frère, lors duquel il s'est excusé de ne pas pouvoir participer au Sommet arabe devant se tenir le 1er novembre à Alger, conformément aux recommandations des médecins qui lui déconseillent les voyages ». En relayant l'information, somme toute dure à avaler à l'Est, l'APS, affirme que Tebboune « a dit comprendre la situation et regretter l'empêchement du Prince héritier (...) ». Pas sûr!