Un évènement sur les « Violations des droits de l'Homme dans les Camps de Tindouf, en marge de la 48ème session du Conseil Des Droits de l'Homme » a été organisé par la Commission indépendante des droits de l'homme et Africa culture international. Ont pris part à cette conférence des acteurs internationaux des droits de l'homme et des représentants de la société civile, selon un communiqué. Il s'agit de M. Naji Moulay Lahcen et M. El Filali Hammadi du CIDH, Mme Nour Bouhanana Présidente De la Fondation Nouvelle Génération Pour le Développement humaine, M. Zine El Abidine El Ouali Président de AFORES, M. Mohamed Ahmed Gain Professeur Universitaire, M. ABdul Ab Syed Président Du World Humanitarian Drive, Mme Khadijatou Mahmoud, Mme Lemaadla El Kouri et M. Fadel Breika. Le but de ce dialogue interactif est de dénoncer les violations que subissent systématiquement les habitants des camps de Tindouf. Ainsi, les intervenants ont présenté les différentes formes de violations commises par le Polisario, telles que la disparition forcées, exécutions extrajudiciaires, détournement de l'aide humanitaire et toutes formes de violations graves. Ils ont notamment dénoncé le recrutement des enfants soldats par les milices des séparatistes, les cas d'enlèvement des opposants à la direction du polisario, les pratiques de tortures dans les geôles. L'ONG (AFORES) Forum africain pour la recherche et les études sur les droits de l'homme a mis en garde contre les activités des membres du polisario qui sont recrutés par des groupes armés et djihadistes en tant que mercenaires opérant dans la région sahélo-saharienne. Les intervenants ont dénoncé les violations que subissent systématiquement les habitants des camps de Tindouf. Ils ont également présenté les différentes formes de violations commises par le Polisario soutenu par l'Etat algérien telle la disparition forcée, les exécutions extrajudiciaires, le détournement de l'aide humanitaire et toutes formes de violations graves. La réunion s'est terminée par des recommandations destinées aux différents mécanismes internationaux à Genève concernant la situation des droits humains dans les Camps de Tindouf et l'obligation d'agir rapidement pour arrêter les violations et permettre aussi de recenser la Population des camps de Tindouf.