C'est une première action concrète de la communauté internationale. Après le Maroc, la France a décidé de mettre à disponibilité des bombardiers d'eau pour l'Algérie. Les incendies, qui ont débuté lundi 9 août, ont tué 68 personnes, à Tizi Ouzou et Sétif, selon un nouveau bilan annoncé par le premier ministre algérien, Aïmène Benabderahmane. Des centaines de feux quotidiens ont été enregistrés au cours des derniers jours en Algérie, lesquels ont été déclenchés par des activités humaines et se sont répandus rapidement à la faveur de la chaleur, de la sécheresse et du vent, selon les autorités. Mercredi, Le président Emmanuel Macron a offert son aide à l'Algérie sur Twitter. Selon le premier ministre algérien, 18 préfectures du nord du pays sont affectées. Les villes de Bouira, de Sétif, de Khenchela, de Guelma, de Bejaïa, de Bordj Bou Arreridj, de Boumerdès, de Tiaret, de Medea, de Tébessa, de Blida et de Skikda sont touchées, a précisé la direction générale de la protection civile. Face aux drames auxquels sont confrontés les amis de la France, notre solidarité est sans réserve. Au peuple algérien, je veux apporter tout notre soutien. Dès demain, deux Canadairs et un avion de commandement seront déployés en Kabylie en proie à de violents incendies. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 11, 2021 De son côté, le président Abdelmadjid Tebboune a déploré sur Twitter la mort de 25 militaires qui tentaient d'éteindre les incendies, formulant ses condoléances aux familles des victimes. Selon lui, ces soldats avaient «réussi à secourir plus d'une centaine de citoyens des flammes, dans les montagnes de Bejaïa et Tizi Ouzou». Critiqué pour ne pas avoir prévu assez d'avions anti-incendies et pour avoir retardé le moment de demander de l'aide, des responsables algériens ont reconnu que le pays ne disposait pas d'une flotte Canadair, au moment des avions, des hélicoptères et des pompiers supplémentaires ont été acheminés.