Le chef du gouvernement marocain Saad-dine El Otmani a dénoncé, dimanche lors d'une émission télévisée, les organisations Forbidden Stories et Amnesty International et le consortium de médias éditeur de l'étude polémique sur le logiciel Pegasus qui, selon lui, ciblent le Maroc. Le chef du gouvernement marocain Saad-dine El Otmani a dénoncé, dimanche lors d'une émission télévisée, l'acharnement des organisations Forbidden Stories et Amnesty International et le consortium de médias qui a diffusé des fuites non étayées contre le Maroc, au moment où le royaume a décidé d'attaquer en diffamation les deux ONG devant le tribunal correctionnel de Paris. Des organes de presse à travers le monde se sont appuyés sur des documents contestés fournis par Amnesty International pour mettre en cause les services de renseignement marocains, sans aucune preuve concluante. L'avocat de Rabat avait déploré un «procès d'intention médiatique, infondé et visiblement créé de toutes pièces pour déstabiliser la relation diplomatique profonde entre le Maroc et la France». الهجومات على #المغرب تقف وراءها جهات تشعر بالغيرة من استقراره ونجاحاته في عدد من المستويات، وهو ما نبه إليه جلالة الملك #محمد_السادس حفظه الله في خطاب افتتاح البرلمان في أكتوبر 2014، هذا مقتطف منه pic.twitter.com/c9X0BkV7yS — سعد الدين العثماني EL OTMANI Saad dine (@Elotmanisaad) July 26, 2021 Le parquet général marocain, dans la foulée, a annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les révélations calomnieuses reprochant à Rabat d'avoir eu recours au logiciel d'espionnage Pegasus. Parallèlement, le gouvernement marocain a indiqué vouloir engager des procédures judiciaires contre toute partie appuyant ces allégations fallacieuses. Le parquet estime en effet que les informations de presse incluent «de graves accusations et allégations» qui «nuisent aux plus hauts intérêts du royaume». L'objectif de l'enquête est «d'identifier les parties à l'origine de leur publication», a précisé le parquet. Le gouvernement marocain, lui, a accusé les médias «d'attaques haineuses» pour le traitement du dossier Pegasus. Selon les autorités marocaines, l'objectif poursuivi est de mettre Rabat «sous leur contrôle». Le gouvernement a exigé des preuves matérielles permettant d'étayer les accusations à son encontre. Rejetant à nouveau catégoriquement ces allégations mensongères et infondées, les autorités ont dit opter pour une démarche judiciaire, au Maroc et à l'international contre toute partie reprenant à son compte ces allégations fallacieuses Rabat avait déjà jugé mensongères les informations selon lesquelles les services du royaume avaient «infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d'organisations internationales à travers un logiciel informatique».