En réaction à la vague médiatique sur l'affaire Pegasus, la Présidence du ministère public a donné, mercredi, ses instructions au Procureur Général du Roi près la Cour d'appel de Rabat pour l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les « allégations » contenues dans certains articles, préjudiciables pour le Maroc, publiés des journaux internationaux. La Présidence du ministère public précise dans un communiqué qu'après avoir pris connaissance de certains rapports médiatiques et articles publiés par des journaux étrangers réunis sous la bannière d'une coalition appelée « Forbidden Stories », qui portent de graves accusations et allégations contre les autorités publiques marocaines et impliquent les institutions constitutionnelles nationales dans des affaires portant atteinte aux intérêts supérieurs du Royaume du Maroc; et suite au communiqué rendu public par le gouvernement marocain dans lequel il dénonce ces allégations et accusations; et compte tenu de leur récurrence systématique visant des institutions nationales chargées de l'application de la loi d'une manière qui inclut des éléments constitutifs matériels et moraux de crimes présumés, incriminés et sanctionnés par le Code pénal marocain, elle a donné des instructions écrites au Procureur Général du Roi près la Cour d'appel de Rabat pour l'ouverture d'une enquête judiciaire sur ces fausses allégations et accusations et l'identification des parties à l'origine de leur publication.
Sur cette base, précise la même source, le Procureur Général du Roi près la Cour d'appel de Rabat a donné des instructions à la Brigade Nationale de la Police Judiciaire pour mener une enquête approfondie sur la question, afin de déterminer les circonstances et d'élucider les tenants et aboutissants entourant la publication de ces accusations et allégations et d'établir les responsabilités ainsi que les conséquences juridiques qui en découlent à la lumière des résultats de l'enquête.
Rappelons que le gouvernement marocain a indiqué dans un communiqué datant du 20 juillet que le Maroc rejette catégoriquement ces allégations mensongères et infondées, et met au défi leurs colporteurs dont Amnesty International et le consortium « forbidden stories », ainsi que leurs soutiens et protégés de fournir la moindre preuve tangible et matérielle, en appui à leurs récits surréalistes.
Fort de son droit et convaincu du bienfondé de sa position, le Royaume a opté pour une démarche judiciaire, au Maroc et à l'international contre toute partie reprenant à son compte ces allégations fallacieuses, conclut le communiqué du gouvernement.