Le délégué du Gouvernement autonome à Sebta, Nicolás Fernández Cucurull, a critiqué les autorités marocaines déployées à la frontière les accusant d'effectuer des contrôles trop lents qui engendrent des files d'attentes interminables et des embouteillages énormes au point de passage du Tarajal. Tout en mettant en relief la communication entre les deux parties, le responsable espagnol du préside occupé n'a pas caché son inquiétude face à l'attitude des autorités marocaines. « Si au Maroc, le passage est bloqué dix minutes, les files d'attente s'allongent jusqu'à la Almadraba », a souligné ce responsable cité par le quotidien local «El Pueblo de Ceuta ». Fernández Cucurull a fait état d'efforts de coordination avec la partie marocaine pour faciliter le transit, rappelant à cet égard l'ouverture prochaine du nouveau point de passage « Tarajal II » qui « ne dépend pas de nous, mais du Maroc ». Outre les porteurs appelés communément femmes-mulets qui transportent à dos les marchandises de contrebande, et le transit des véhicules, le point de passage du Tarajal fait face à présent au flux des résidents marocains à l'étranger, ce qui pose de plus en plus de problèmes en matière de sécurité, notamment concernant le terrorisme islamiste, constate le journal. « Chaque fois il y a plus de flux de porteurs et de véhicules a déclaré Nicolás Fernández Cucurull qui parle même de situation d' « urgence ». Selon lui, cette situation n'affecte pas que les porteurs, mais également les citoyens marocains désireux faire du shopping dans cette ville. A noter que plus de 25.000 personnes traversent quotidiennement ce point de passage.