Le site d'information chilien «ElSiete.cl» s'est fait l'écho des propos du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, selon lesquels le règlement du conflit autour du Sahara «passe par un dialogue entre les deux vraies parties, le Maroc et l'Algérie». Selon le média chilien, Bourita a affirmé lors de l'inauguration d'un consulat général sénégalais à Dakhla qu'«une solution au conflit sera trouvée lorsque les deux vraies parties se réuniront autour de la table». A travers sa mobilisation et ses positions, l'Algérie montre qu'elle est la vraie partie au conflit, elle le confirme au quotidien à travers des déclarations et des actions, a insisté le ministre marocain cité par le média chilien. S'agissant de la question des droits de l'Homme, Bourita a affirmé que lorsque la diplomatie algérienne «aborde la question des droits de l'Homme, elle suscite l'étonnement et parfois même l'ironie», réfutant tous les éléments, du reste erronés, agités par l'Algérie, dont celui «des 17 missions des Nations Unies qui ne s'intéressent pas toutes aux droits humains. Ceci est un canular qu'il faut déjouer», a insisté le ministre. S'agissant du cas de la Minurso, Bourita s'est interrogé sur la partie qui bloque l'action de cette mission d'observation onusienne et l'empêche de surveiller le cessez-le-feu à l'est du mur de sécurité, écrit ElSiete, qui rappelle que «le Maroc est engagé dans le processus politique et soutient de manière constructive les mesures prises par le Secrétaire général de l'ONU». Et le site d'information chilien de conclure, en citant Bourita, que ce n'est pas le moment de manœuvrer. Il est temps d'agir sérieusement si la stabilité de la région intéresse à la fois l'Algérie et le Maroc.