A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Parti marocain libéral (PML), désormais dirigé par le jeune avocat Isaac Charia, organise une table ronde, le mercredi prochain à Rabat, sur les répercussions de la pandémie sur les femmes. Sur sa page Facebook, le nouveau secrétaire général du PML a souligné qu'il «espère que le gouvernement a préparé une panoplie de mesures visant à remédier aux impacts de la pandémie sur les femmes». D'après le HCP, «la situation financière des femmes s'est détériorée lors de la crise sanitaire en raison de leur situation vulnérable sur le marché de travail. En effet, les ménages dirigés par des femmes ont davantage souffert de la perte de revenus et sont de ce fait plus exposées aux crises financières et leurs contrecoups sociaux». On note que «dans les secteurs de l'agriculture, de l'industrie, du commerce et des services, respectivement 36%, 58%, 72% et 41% des ménages dirigés par des femmes se sont retrouvés sans revenus contre 32,5%, 53% 46% et 33% de ceux dirigés par des hommes». Selon le FMI, «la pandémie actuelle menace d'effacer les gains obtenus sur le plan des possibilités économiques offertes aux femmes, creusant les écarts qui persistent entre les sexes en dépit de 30 ans de progrès». Pour sa part, ONU-femmes souligne que «les tensions économiques et sociales, combinées aux restrictions des mouvements et à l'exiguïté des habitations, se sont traduites par une recrudescence des cas de violence basée sur le genre, qui est amplifiée par les problèmes d'argent, de santé et de sécurité et la réduction de l'appui de la part des pairs». Pour de nombreuses familles, «la fermeture des écoles et les mesures de distanciation sociale ont accru la charge de travail domestique non rémunéré et les responsabilités familiales des femmes chez elles, ce qui entrave leurs capacités à occuper un emploi rémunéré ou à équilibrer leurs vies professionnelle et familiale», précise-t-on.