Il y a une semaine, Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, a annoncé que Washington étudiait des «sanctions ciblées» à la fois contre des militaires et des entités contrôlées par l'armée. Le président américain Joe Biden s'exprimera mercredi en début d'après-midi sur le coup d'État en Birmanie qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, a annoncé la Maison-Blanche, relançant les spéculations sur l'annonce de sanctions contre la junte militaire. L'allocution présidentielle est prévue à 13 h locales. Les militaires ont décrété lundi la loi martiale dans plusieurs quartiers de Rangoun, la capitale économique, de Mandalay (centre), deuxième ville du pays, ainsi que dans d'autres parties du territoire. Les manifestations et les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits. Cette décision fait suite au rassemblement de nombreux manifestants prodémocratie samedi et dimanche à Rangoun. Malgré leurs tentatives, les États-Unis n'ont pas été en mesure de communiquer avec l'ex-dirigeante et lauréate du prix Nobel de la paix, qui est détenue au secret, a rapporté le porte-parole du département d'État. «Nous avons tenté d'entrer en contact avec Aung San Suu Kyi. Nous l'avons fait de manière informelle et formelle», a dit M. Price. «Ces requêtes», a-t-il affirmé, «ont été rejetées».