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Pr Youssef El Fakir : « nous devons considérer les dépenses de santé sous le prisme de l'investissement dans le bien-être du capital humain »
Publié dans Barlamane le 26 - 11 - 2020

La crise liée au nouveau coronavirus a révélé les différents dysfonctionnements de la santé publique au Maroc.
Selon Pr Youssef El Fakir, vice-président de la Fondation des médecins enseignants libéraux et past président de la Société marocaine de radiologie, « vouloir anticiper dans le futur des crises sanitaires de telle envergure nous impose d'entamer de profondes réflexions sur notre système de santé, à la lumière des enseignements de la pandémie de la Covid-19, mais aussi des enjeux démographiques, épidémiologiques et sociétaux de notre pays ».
En effet, la récente crise sanitaire a poussé l'expert en économie de santé et en télémédecine à réaliser un audit du système de santé national et analyser sa capacité à faire face aux défis sanitaires actuels et futurs. « Nous avons voulu comprendre ses points forts, ses insuffisances et ses défaillances, afin de proposer des pistes de réflexion et d'amélioration », souligne-t-il dans une déclaration à Barlamane.com/fr. C'est ainsi que le membre de la Société marocaine et française de radiologie a publié son ouvrage « Plaidoyer pour une réforme du système de santé au Maroc, ordonnance pour une politique de santé 2.0 ».
« Ce plaidoyer s'appuie sur des indices et des enquêtes de santé émanant d'organismes gouvernementaux et d'ONG spécialisés dans le domaine de la santé, mais aussi sur l'expertise de nombreux acteurs de la santé au Maroc. La première partie de cet ouvrage concentre l'essentiel des données en matière d'offre et de gestion des soins dans notre pays, tandis que la seconde partie, organisée sous forme de chapitres, est un plaidoyer où nous apportons nos analyses et notre vision pour une réforme de notre système de santé à travers une politique de santé 2.0 », précise-t-il.
Pour le vice-président de la Fondation des médecins enseignants libéraux et expert en télémédecine, l'usage du « 2.0 » sous-entend la nécessité de changement de paradigme. « Tout en capitalisant sur les acquis du concept de santé 1.0, nous devons réfléchir à un nouveau modèle pour notre système, à même de répondre avec acuité à la demande sans cesse croissante d'une offre de soin de qualité, pour des affections diverses et variées où la prise en charge polyvalente est nécessaire, et ce à travers l'ensemble du territoire national. Nous devons considérer les dépenses de santé sous le prisme de l'investissement dans le bien-être du capital humain. Le retour sur investissement en matière de santé s'évalue comme l'enseignement à moyen et à long terme. Il n'a pas la même temporalité ni les mêmes exigences en matière de productivité que les entreprises commerciales. En l'occurrence, sa gestion doit obéir aux règles de bonne gouvernance avec une meilleure optimisation des moyens et des ressources », fait-il observer.
Pr Youssef El Fakir recommande ainsi, dans son ouvrage, une nouvelle vision pour une nouvelle politique de l'offre de soins et un nouvel organigramme pour le ministère de tutelle. « En adoptant ce nouvel organigramme, le ministère de la Santé, cesserait la production de soins à grande échelle, pour s'atteler à son cœur de métier : la régulation et le contrôle », ajoute-t-il. Il souhaite de faire de cet ouvrage un plaidoyer et non un réquisitoire.
« Notre ambition n'est pas de juger, d'accuser ou de convaincre, mais d'inviter à réfléchir. Nous souhaitons qu'au terme de la lecture de cet ouvrage, nous ayons tous, professionnels de santé, société civile, partis politiques et pouvoirs publics, suffisamment de données dans le domaine de la santé au Maroc pour mieux appréhender la problématique de sa gestion et en débattre en connaissance de cause », conclut-il.
Pour rappel, Pr Youssef El Fakir a été reçu en 2017 par le Souverain pour présenter son encyclopédie « Cancer, données générales, diagnostic et traitement » qui livre toutes les connaissances nécessaires pour comprendre et prendre en charge les patients cancéreux. 279 médecins, représentant 36 spécialités, dont 3 suisses, 7 français, 12 tunisiens et 258 marocains, ont contribué à cette production scientifique qui regroupe toutes les spécialités médicales et chirurgicales associées à la prise en charge des patients atteints de cancer. Toutes les étapes de la maladie y sont clairement décrites et illustrées à l'aide de 2 053 iconographies.


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