La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la fragilité de nos systèmes alimentaires, a alerté, lundi, le chef de l'ONU au lancement de la semaine mondiale de l'alimentation. Les systèmes alimentaires ont un impact profond sur les économies, sur la santé et sur l'environnement et vont faire l'objet d'un sommet mondial organisé par les Nations Unies. « Les systèmes alimentaires sont l'une des principales raisons pour lesquelles nous ne parvenons pas à rester dans les limites écologiques de notre planète », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans un message vidéo diffusé à l'occasion du lancement de la semaine mondiale de l'alimentation (12-18 octobre) qui culminera avec la Journée mondiale de l'alimentation (16 octobre). Mais le Secrétaire général a souligné que ces mêmes systèmes alimentaires peuvent, aussi, être déterminants dans la lutte contre la crise climatique, en permettant de contrer la perte de biodiversité qui s'accélère et d'édifier des sociétés plus saines. « Cette année, la pandémie de Covid-19 a mis en évidence la fragilité de nos systèmes alimentaires », a dit M. Guterres, rappelant que des millions de personnes sont venues grossir les rangs des affamés et que des millions d'emplois ont été perdus et que l'urgence climatique mondiale s'emballe. Pour aborder ces questions, le chef de l'ONU entend convoquer, l'année prochaine, un sommet sur les systèmes alimentaires. Le but de ce sommet est de maximiser les avantages d'une approche des systèmes alimentaires dans le cadre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et de relever les défis des changements climatiques. Pour M. Guterres, il s'agira d'un « Sommet des peuples » et d'un « Sommet des solutions ».