L'Union européenne (UE) a salué, jeudi, l'initiative du Maroc visant à soutenir le processus de médiation mené par les Nations unies pour résoudre le conflit libyen. «L'UE accueille favorablement toute initiative visant à soutenir le processus de médiation mené par les Nations unies et à faire progresser la résolution du conflit libyen par le biais d'un processus politique», a déclaré à la MAP le porte-parole de l'UE pour les Affaires étrangères, Peter Stano. «L'UE continuera à soutenir activement le peuple libyen dans ses aspirations à établir un pays pacifique, stable et prospère», a-t-il ajouté. Cette déclaration du porte parole de l'UE réitère la position exprimée par le Haut représentant de la politique étrangère de l'Union européenne Josep Borrell, en septembre dernier, à l'occasion d'un entretien qu'il a eu avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger Nasser Bourita. M. Borrell avait «salué et encouragé cette initiative marocaine comme une contribution opportune aux efforts déployés par les Nations Unies en vue d'une solution politique de la crise en Libye, de nature à garantir la cohésion du pays, son intégrité territoriale et sa souveraineté». Les deux responsables avaient convenu «de poursuivre leur dialogue et leurs efforts respectifs dans ce sens dans un esprit de concertation rapprochée afin d'intensifier la dynamique politique en cours entre les parties libyennes». Auparavant, M. Borrell s'était félicité sur son compte tweeter de l'initiative marocaine réunissant les membres du Haut Conseil d'État et de la Chambre des représentants libyens à Bouznika, notant que «l'engagement des deux délégations en faveur d'une solution pacifique du conflit en Libye est encourageant». Un deuxième round de dialogue inter-libyen a été organisé du 02 au 06 octobre à Bouznika. Dans la déclaration finale ayant couronné cette rencontre tenue sous les auspices de l'ONU, les délégations du Haut Conseil d'État et de la Chambre des Représentants de Libye ont annoncé des accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l'article 15 de l'Accord politique libyen de Skhirat, rappelle-t-on.