Du primaire à l'université, les établissements rouvriront entre le 21 octobre et le 4 novembre avec port du masque obligatoire dès le secondaire. Les élèves du primaire en Algérie reprendront le chemin des écoles le 21 octobre et ceux des collèges et lycées le 4 novembre, après plus de sept mois d'interruption en raison de la pandémie de Covid-19, a annoncé, dimanche 4 octobre, le gouvernement. Très attendues depuis des jours, ces dates ont été annoncées à l'issue d'une réunion du conseil des ministres présidée par le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune. Le gouvernement a décidé de «ixer la date du 21 octobre pour la rentrée scolaire pour le cycle primaire dans toutes les wilaya (préfectures) du pays, le 4 novembre pour les cycles moyen et secondaire, en prenant en compte la garantie du transport scolaire pour les élèves et l'ouverture des cantines scolaires», précise un communiqué, ajoutant que ces dates ont été déterminées «après consultation des partenaires sociaux et des associations de parents d'élèves». La date du 22 novembre a également été retenue pour la rentrée universitaire «en prenant en considération les impératifs liés à la réorganisation des cités universitaires et pour éviter la surcharge notamment au niveau des amphithéâtres». «Pas assez d'enseignants ni de classes» Le gouvernement a exhorté au «strict respect des conditions d'hygiène», notamment à la «désinfection des établissements scolaires soixante-douze heures avant la rentrée avec le port du masque impératif pour le cycle secondaire». Les principaux syndicats d'enseignants avaient appelé à limiter à 20 le nombre des élèves par classe afin de respecter « la distanciation sociale », mais la mise en œuvre d'une telle mesure se heurte au manque d'enseignants et de places dans les établissements scolaires. «Nous n'avons pas assez d'enseignants et pas assez de classes. Nous risquons de ne pas terminer les programmes à la fin de l'année scolaire», s'est inquiété le porte-parole du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane. Les autorités doivent «recruter de nouveaux enseignants ou faire appel à des vacataires», a-t-il plaidé. L'Algérie, le plus grand pays d'Afrique, a recensé plus de 50 000 cas de nouveau coronavirus depuis la fin février, dont quelque 1 750 décès, mais elle observe une lente décrue des infections quotidiennes depuis plusieurs semaines.