Retour au sein de l'Union africaine, contrôle de la situation sécuritaire à Guerguerat, développement économique, le secrétaire général de l'ONU confirme le cap choisi par le Maroc pour mener sa stratégie sur le dossier du Sahara, fondé sur la défense de ses droits à tout prix. Dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a souligné que la situation au Sahara marocain demeure calme, ce qui dément catégoriquement les allégations fallacieuses des séparatistes sur la situation dans les Provinces du sud marocaines. Construction de routes, aménagement des villes et des ports, création de parcs industriels, liaisons aériennes... le Maroc a accéléré le développement économique du Sahara. M. Guterres a, par ailleurs, mis en relief les investissements du Maroc dans ses Provinces du sud en citant, notamment, la construction d'un nouveau port à environ 70 kilomètres au nord de Dakhla. Ainsi, comme en atteste le Secrétaire général de l'ONU, les investissements du Maroc dans son Sahara se poursuivent et se renforcent, particulièrement depuis le lancement parle Roi Mohammed VI du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, en novembre 2015. Les rapports du secrétaire général citent, depuis 2016, les efforts de développement économique et les projets d'infrastructure du Maroc dans son Sahara. Plusieurs de ces projets ont été constatés de visu, par l'ancien Envoyé Personnel du Secrétaire général, Horst Koehler, lors de sa visite dans la région en 2018. Cet essor économique est accompagné par le renforcement et la consécration juridique de la pleine souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, à travers l'adoption de deux lois actualisant les limites des eaux territoriales du Royaume et y incluant les côtes du Sahara marocain. Ce développement fondamental majeur n'a pas échappé au chef de l'ONU qui l'a mis en relief dans son rapport : "le 22 janvier, la Chambre des Représentants du Maroc a adopté deux lois mettant à jour les limites de ses eaux territoriales et de sa zone économique exclusive qui ont inclu les eaux au large des côtes du Sahara". Le rapport, soumis au Conseil de sécurité en application de la résolution 2494, mentionne également les inaugurations historiques des Consulats généraux par dix pays africains dans les villes de Laâyoune et Dakhla. A cet égard, M. Guterres a noté qu'«entre le 18 décembre 2019 et le 12 mars 2020, le Burundi, la République centrafricaine, les Comores, la Côte d'Ivoire, Djibouti, le Gabon, la Gambie, la Guinée, le Liberia et São Tomé et Principe ont inauguré des consulats généraux à Laâyoune ou Dakhla». En effet, l'ouverture de ces représentations diplomatiques africaines au Sahara marocain est l'illustration de la vision du roi Mohammed VI pour faire des provinces du Sud un trait d'union entre le Maroc et son prolongement africain. Elles constituent également la confirmation de la reconnaissance par la communauté internationale, particulièrement les pays africains, de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.