Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a promis hier de «resserrer les sanctions légales contre tout agresseur du personnel médical national», ont rapporté les médias locaux. «En tant que citoyen, je trouve nos médecins et infirmières, qui n'ont pas vu leurs familles au cours des quatre derniers mois combattre le nouveau coronavirus, comme des combattants dans une bataille», a déclaré Tebboune, décrivant les agresseurs comme des «contrevenants». Le leader a souligné qu'un nouveau projet de loi serait publié «la semaine prochaine pour protéger tout le personnel médical et les travailleurs du pays», ajoutant que les sanctions seraient «sévères» et se situeraient entre «cinq à dix ans de prison». «Tous les travailleurs médicaux sont sous la pleine protection du gouvernement et du peuple algériens», a souligné Tebboune. Le président a également critiqué ce qu'il a qualifié de «retard de l'État dans l'octroi d'une subvention récemment approuvée aux professionnels de la santé, aux petits commerçants et aux artisans qui ont été touchés par la pandémie». L'Algérie a jusqu'à présent signalé 23 691 cas du nouveau coronavirus, dont 1 087 décès, selon les bilans officiels.