Un membre du Comité scientifique algérien chargé de surveiller la propagation du COVID-19 a déclaré jeudi qu'environ 1.700 membres du personnel médical du pays avaient été infectés par le coronavirus. Le professeur Abdelkrim Soukhal, membre du comité, a été cité par les médias locaux, disant que « nous avons identifié environ 1.700 infections parmi le personnel médical dans tout le pays ». Il a déclaré qu'environ 40 des 1.700 personnes infectées sont décédées des suites d'une maladie respiratoire infectieuse mortelle. Soukhal a déclaré que le personnel médical est entré dans la lutte contre la pandémie sans «assez d'armes». Dans le même temps, il a assuré que la situation était «sous contrôle» en Algérie et que le comité suit de près son évolution. Au 9 juillet, l'Algérie avait signalé un total de 17 804 cas confirmés de COVID-19, avec 988 décès. Le pays a signalé le 25 février le premier cas de COVID-19, un ressortissant italien qui a ensuite été renvoyé chez lui. L'Algérie a repris ses activités économiques et commerciales depuis le 7 juin dans le cadre des efforts de retour à la vie normale. Une équipe d'experts médicaux chinois est arrivée en Algérie le 14 mai pour une mission de 15 jours pour aider à combattre le coronavirus, en partageant les expériences de la Chine dans le contrôle de sa propagation. L'Algérie va réimposer les restrictions de voyage vendredi et augmenter les tests afin de stopper l'augmentation des nouvelles infections à coronavirus, a annoncé jeudi le gouvernement. En vertu de cette mesure, les citoyens ne pourront pas se rendre à destination et en provenance de 29 provinces, dont la capitale, Alger, pendant une semaine à partir de vendredi, a indiqué le gouvernement dans un communiqué après une réunion présidée par le président Abdelmadjid Tebboune pour discuter de la situation sanitaire. Le mois dernier, les autorités ont assoupli les restrictions, raccourcissant le couvre-feu à 20 heures. à 5 h à partir de 19 h à 7 heures du matin dans ces provinces et à y mettre fin dans les 19 autres. Le gouvernement autorisera également tous les laboratoires publics et privés à effectuer des tests COVID-19 pour aider à faire face à un nombre croissant de patients, selon le communiqué.