L'information a été confirmée en fin de matinée, ce mercredi, par le parquet belge : « au moins deux suspects sont toujours en fuite ». Thierry Werts précise que « leurs identités ne sont pas connues » et qu'ils sont activement recherchés. Plusieurs médias l'avaient déjà annoncé quelques heures plus tôt, à la suite de l'opération anti-terroriste menée hier après midi par la police fédérale dans la commune bruxelloise de Forest. Le substitut du procureur a par ailleurs confirmé que 4 policiers ont été blessés, ajoutant que le corps retrouvé à l'intérieur l'appartement a été identifié comme étant celui d'un homme de nationalité algérienne. La première fusillade est intervenue un peu avant 15h (14h GMT). Les policiers, qui devaient mener une perquisition, dans le cadre de l'enquête belge sur les attentats de Paris, dans un appartement qu'ils croyaient vide. Ils ont été accueillis par des tirs de fusils d'assaut dés leur arrivé. Une fois le quartier bouclé, plusieurs échanges de coups de feu ont eu lieu dans l'après midi avant que les forces de l'ordre ne lancent l'assaut final vers 18H15, heure locale. C'est ensuite que les enquêteurs ont retrouvé un individu sans vie dans l'appartement, une kalachnikov près de lui. Identifié comme étant Belkaïd Mohamed, ils s'agit d'un Algérien qui effectuait un séjour illégal en Belgique et qui n'était pas connu des services de police. Sauf, précise le substitut du procureur, « pour un vol simple en 2014 ». On apprend aussi qu'un drapeau de Daesh a été retrouvé dans l'appartement, ainsi que de nombreuses munitions, dont onze chargeurs de kalachnikov. Thierry Werts ajoute que, dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet fédéral après les attentats de Paris, une centaine de perquisitions ont été effectuées en Belgique depuis la mi novembre, précisant que « 58 personnes ont été interceptées lors de ces opérations et 23 autres dans le cadre de dossiers connexes ». De son côté le premier ministre belge a confirmé sur la radio RTL ce mercredi matin que les opérations de police se poursuivent. Charles Michel a appelé la population à ne pas céder à la panique.