Les chauffeurs de taxi font état d'une chute de leur activité de 30 % en moyenne depuis le début du mois. À Casablanca, tous les chauffeurs de taxi sont invités à porter un masque facial, à faire monter au maximum trois passagers de préférence à l'arrière, et à désinfecter leur voiture deux fois par jour. La pandémie de maladie à coronavirus qui a débuté au Maroc chamboule le quotidien de la profession et les activités commerciales liées au secteur. Des bornes de taxi où attendent une dizaine de chauffeurs au cœur de la capitale économique avant de charger des clients, la demande est moins importante que d'habitude. Les taxi-man, désormais obligés à user du désinfectant à l'intérieur et à l'extérieur de leur véhicule, réclament une compensation pécuniaire de leur baisse d'activité à la suite des risques liés au Covid-19. L'épidémie impose donc de lourdes conséquences sur le secteur des transports. Le Maroc a pris des mesures sans précédent afin de contenir la propagation du Covid-19. En plus des transports publics, des immeubles résidentiels, des bureaux et des centres commerciaux pulvérisent régulièrement du désinfectant et vérifient la quantité des visiteurs. Le transport de marchandises, en revanche, est maintenu et les stations-services resteront opérationnelles. Le gouvernement a décidé depuis jeudi de réduire drastiquement les transports longue distance, afin de limiter la propagation du Covid-19, à l'exception du trafic ferroviaire.