Chaque jour à travers le monde, six millions d'émojis sont envoyés. Dès leur apparition, plusieurs voix (même celle de la chanteuse Miley Cirus) se sont élevées pour dénoncer le manque de diversité ethnique dans le panel disponible. La famille des émojis a par la suite été élargie grâce à l'arrivée de six couleurs de peaux différentes. Pour autant, un autre problème demeure, celui des stéréotypes sexistes véhiculés par ces icônes si populaires, notamment chez les jeunes. Grimée en patineuse, en pin-up, en mariée ou en princesse, la femme est inexistante dans la rubrique « sport » et porte exclusivement des habits roses. Un constat qu'a choisi de dénoncer la marque de serviettes et tampons Always par le biais d'une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mercredi 2 mars.
Bodyform, une autre marque de protections intimes, a elle aussi décidé de lancer sur Twitter une campagne de sensibilisation intitulée #Femojis » appelant les développeurs d'emojis à intégrer des alternatives pour parler, entre autres, des menstruations. Sans oublier une pétition qui a été mise en ligne pour instaurer ces nouvelles icônes, plus proche de la réalité des femmes.