Le département de l'Enseignement supérieur poursuit les rencontres de concertation sur le Bachelor, qui devrait remplacer la licence à partir de la prochaine rentrée universitaire. Les questions demeurent nombreuses. Le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaïd Amzazi, et le ministre délégué en charge de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Driss Ouaouicha, ont tenu, cette semaine à Rabat, deux réunions avec les partenaires sociaux de ce département. Les professeurs de l'enseignement supérieur ont exprimé précédemment leur préoccupation quant à l'adoption du système du Bachelor dans les établissements d'enseignement supérieur dès la rentrée universitaire prochaine. Face à cette situation délicate, des sources sûres ont indiqué à Barlamane.com que le ministère de tutelle a tenu le 11 février une réunion avec les membres du bureau national du syndicat marocain de l'enseignement supérieur. Il a également tenu une deuxième réunion le 12 février avec les membres du bureau national du syndicat marocain de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Lors de ces deux réunions, les deux responsables ont exprimé leur attachement au principe de la réforme globale du système, en particulier le statut du corps des enseignants-chercheurs, la recherche scientifique, l'habilitation universitaire et le doctorat, ainsi que de la loi n°01.00 portant organisation de l'enseignement supérieur. De leur côté, les membres des bureaux nationaux des deux syndicats ont exprimé leurs opinions concernant la situation du système de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et les moyens de l'améliorer, soulignant à cet égard la nécessité de mettre en place une réforme pédagogique dans le cadre d'une réforme globale et d'une vision participative qui prend en considération la situation de l'enseignant-chercheur. Au terme de ces rencontres, il a été convenu de mettre en place quatre commissions thématiques en charge de la révision du statut du corps des enseignants-chercheurs, de l'adaptation de la loi n°01.00 portant organisation de l'enseignement supérieur avec les nouveautés de la loi-cadre n°51.17 relative au système de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique, ainsi que de la recherche scientifique, l'habilitation universitaire et le doctorat et de l'examen des propositions faites par les deux syndicats. Pour rappel, le système du Bachelor, que le Maroc a fait le choix d'adopter, démarrera effectivement en septembre prochain dans les établissements d'enseignement supérieur marocains. Pour l'instant, la décision de s'inscrire dans la logique des grandes écoles anglo-saxonnes se heurte à l'absence d'un cahier des charges. Les écoles souhaitant se mettre en adéquation avec les nouvelles dispositions de l'enseignement supérieur devraient donc attendre.