Le premier Forum Africain des Administrations pénitentiaires et de Réinsertion pénitentiaires (FAAPR), organisé sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, a cloturé ses travaux, vendredi, avec l'adoption de la Déclaration de Rabat. Discuter les défis sécuritaires posés par le développement de la criminalité et la nécessité de d'entreprendre des réformes structurelles, institutionnelles et juridiques qui prennent en compte le caractère unique des systèmes pénitentiels, telle est la visée du FAAPR, dans sa première édition. Il s'agit de trouver des solutions aux problèmes et contraintes qui y sont liés, en particulier ceux liés à la surpopulation et aux ressources humaines limitées, la montée de l'idéologie de l'extrémisme, et la coopération entre pays africains. Parmi les conclusions tirées lors du FAAPR, la prise en considération des recommandations tirées de la première session de ce forum, avec la nécessité d'en faire espace de cristallisation d'une vision commune de la gestion du secteur pénitentiaire et un théâtre d'encouragement et d'échange d'expériences et bonnes pratiques parmi les pays africains. S'y ajoute la nécessité d'assurer la pérennité du FAAPR à travers une organisation périodique et la formation d'un comité mixte chargé d'identifier les thèmes d'actualité, à la fois sur le plan scientifique et technique. Et en dernier lieu, mettre l'expérience marocaine dans la gestion des prisons à la disposition des pays africains frères dans les domaines suivants : * les mécanismes de traitement des prisonniers impliqués dans des affaires d'extrémisme et de terrorisme. * la formation des ressources humaines, le développement de méthodes de travail et la préparation de programmes dans ce sens, dans le cadre de l'échange d'expériences. * Organiser des programmes d'intégration des détenus pendant leur période de détention, ansi qu'après leur libération dans le cadre de programmes de suivi, à travers l'expérience de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus dans ce domaine. * La nécessité de développer la coopération bilatérale et multilatérale africaine dans le domaine de la gestion des prisons. * l'échange d'expériences entre les pays africains en ce qui concerne les infrastructures et la construction d'institutions pénitentiaires conformes aux normes internationales et aux exigences architecturales locales. * Développer, améliorer et moderniser l'arsenal juridique et sa compatibilité avec les accords et pactes internationaux.