Des manifestants ont dénoncé des «confiscations illégales de terres privées» et l'action jugée mauvaise du maire issu du PJD. L'expropriation de terrains à Akhlij Tikiouine à Agadir est un sujet explosif qui a provoqué de nombreuses manifestations des victimes, dont la dernière a eu lieu le 19 janvier, qui estiment qu'elles sont spoliées lorsque leurs terres sont saisies par des sociétés pour des développements industriels ou d'infrastructures. Hommes, femmes et enfants ont porté, devant le complexe culturel Mohamed Boujnah, des banderoles où il a été marqué «non aux spoliations» et «non aux procès expéditifs», dénonçant le faible bilan de Ramdane Bouachra, président de la commune de Dcheira El Jihadia (centre), qui avait promis d'améliorer la vie quotidienne des quelque 100.000 habitants, exaspérés par la décrépitude des services publics et des infrastructures de leur ville. Les manifestants ont dénoncé la condamnation de deux personnes ayant fustigé des sociétés qui se sont emparées de terrains privés revenant à des tiers. Quant aux victimes, elles se sont di déterminées à faire appel à toutes les instances concernées, sachant que la plupart d'elles ne disposent que de parcelles de terre pour subsister. «Ceux qui ont un pouvoir décisionnaire sur la question doivent prendre leurs responsabilités.» Il est à noter que Saad Dine Otmani allait tenir une rencontre dans la commune urbaine de la préfecture d'Inezgane-Aït Melloul, annulée au dernier moment, malgré les préparatifs qu'elle a engendrés.